L'annonce a été faite par le ministre ivoirien du pétrole, de l'énergie et des énergies renouvelables, Thierry Tanoh.
Ce projet qui vise à hausser le taux de production des énergies renouvelables et la capacité d'alimentation des ménages en énergie, s'inscrit dans le programme de développement du réseau électrique en Côte d'ivoire. Concrètement, la première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone envisage augmenter sa production d'énergies renouvelables à hauteur de 11% d'ici 2020 et de 16% à l'horizon 2030. Augmenter la production n'étant pas la seule priorité du gouvernement ivoirien, une mesure écologique a été prise: l'alimentation de la centrale par les résidus des palmiers à huile du groupe agro-industriel ivoirien Sifca.
Premier du genre en Afrique, ce projet sera réalisé sur les eaux, lagune ou mer abondants dans ce pays situé en Afrique de l'ouest. La Côte d'ivoire bien qu'étant leader dans sa sous-région en matière de production d'énergie électrique, reste à la traîne dans le domaine des énergies renouvelables. La construction d'une centrale électrique solaire flottante dans ce pays, viendra par conséquent combler le retard accusé et booster la capacité de production et d'approvisionnement en énergie.
D'après certains chiffres, cet important producteur du cacao a produit près d'un mégawatt (MW) d'énergie solaire pour le compte de cette année. Pourtant, sa production en électricité assurée à 75% par l'énergie thermique et le reste provenant des barrages hydroélectriques, est à hauteur de 2000 MW. Au stade actuel, le pays compte un "réseau de 5000Km de lignes à haute tensions et d'une puissance installée de 2200 MW". Dans sa politique de développement de l'énergie, le gouvernement ivoirien eenvisage d'augmenter cette puissance afin d'atteindre d'ici 2020 la capacité de production de 4000 MW et 6600 MW à l'horizon 2030.
Pour en savoir plus (Le Monde avec AFP) (993 hits)