Par Catherine Paquette pour GaïaPresse
Le traditionnel Jour de la Terre, qui a lieu tous les 22 avril, prendra une ampleur particulière cette année et s’étendra sur une semaine complète d’activités pour sonner l’alarme : « Il n’y a pas d’emploi, il n’y a pas d’économie, pas d’avenir sur une planète morte », lancent les organisateurs.
La Semaine de la Terre veut ainsi appeler la population québécoise à se mobiliser pour hausser la pression sur les gouvernements, à l’exemple des jeunes qui manifestent depuis des mois au Québec et à l’international. La semaine s’amorcera le 22 avril par une chaîne humaine autour de l’Assemblée nationale du Québec, et se terminera par des manifestations le 27 avril, partout dans la province.
« Cette année, devant l’urgence de la situation, le Jour de la Terre se transforme en Semaine de la Terre. Offrons-lui une prolongation à cette Terre, prolongeons ces jours », a lancé Maude Arsenault, de La Planète s’invite au Parlement et enseignante au cégep, lors de la conférence de presse qui avait lieu à Montréal le 5 avril.
Le collectif d’organisateurs est composé de la Planète s’invite au Parlement, le Jour de la Terre, le Group Mobilisation (Déclaration d’urgence climatique), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Fondation David Suzuki et Greenpeace Canada.
« Nous demandons aux Québécois un effort de mobilisation. Les étudiants nous ont montré qu’ils n’ont pas l’intention de laisser des gouvernements irresponsables gâcher leur avenir. En tant que parents, c’est maintenant à nous de leur montrer qu’ils n’auront pas à se battre seuls », a poursuivi François Geoffroy, membre coordonnateur de La Planète s’invite au Parlement
Les groupes impliqués ont indiqué qu’ils prévoient multiplier les moyens de pression envers les gouvernements « tant et aussi longtemps qu’ils ne se doteront pas d’un plan d’action concret et à la hauteur de la crise actuelle ».
En conférence de presse, les groupes environnementaux et citoyens présents ont rappelé l’état alarmant de la situation, et ce même pour les populations canadiennes. Ils ont entre autres cité en exemple le récent rapport de Environnement Canada, lequel indique que le Canada se réchauffe deux fois plus vite que la planète (et même trois fois plus vite dans les zones nordiques).
(Source : Fondation David Suzuki)
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