Du 24 au 26 août, 7 chefs d’État (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) se sont réunis à Biarritz pour débattre sur les enjeux internationaux. Le climat s’est introduit dans les discussions. On vous dit tout.
L’Amazonie n’est pas la seule partie de la planète à brûler. En effet, la savane brûle également en Afrique subsaharienne et notamment en Angola, République démocratique du Congo et Zambie. Face à cette urgence climatique, les chefs d’État ont promis une aide de 20 millions de dollars (soit 18 millions d’euros) et l’envoi d’avions bombardiers d’eau en Amazonie. Ce n’est pas tout, les dirigeants sont également tombés d’accord pour préparer le futur des forêts amazoniennes. Ainsi, un volet d’aide destiné à la reforestation devrait être lancé de façon officielle lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies, fin septembre 2019. Concernant la savane africaine, Emmanuel Macron envisage de lancer des initiatives similaires.
Le Fonds vert pour le climat est un mécanisme de l’ONU qui permet de faire financer par des pays développés des programmes pour lutter contre les effets du changement climatique dans les pays en développement. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont annoncé lors du G7 le doublement de leur contribution ce qui permet d’ajouter plus de 4,5 milliards de dollars au Fonds.
Issue d’un rapport de l’IPBES, la charte de la biodiversité a été signée par tous les pays présents lors de ce G7 (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Burkina Faso, Canada, Chili, Égypte, Espagne, États-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Royaume-Uni, Rwanda, Sénégal). Cette charte doit permettre d’élever les enjeux liés à la diversité des espèces vivantes au même niveau que ceux du climat.
Pour conclure ce G7, le président français à annoncer l’engagement d’une « coalition d’acteurs », dont l’Inde, vers la neutralité carbone de son économie pour 2050.
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