Les inondations de ces dernières années sont révélatrices d’une situation préoccupante pour les résidents du Nouveau-Brunswick.
Les changements climatiques poussent l’industrie de la construction à apporter des modifications sur la façon dont les projets sont montés et conçus.
Des entreprises du secteur de la construction du Canada Atlantique se sont réunies à Saint John en décembre dernier pour discuter de la meilleure solution pour faire face aux changements climatiques.
« L’inondation historique du printemps de la rivière Saint-Jean a causé des maux de tête et des chagrins pour les propriétaires au cours des deux dernières années, mais maintenant, l’industrie de la construction du Nouveau-Brunswick examine comment elle peut évoluer face aux défis imposés par les changements climatiques ». Selon Christy Cunningham, de l’Association des firmes d’ingénieurs-conseils du Nouveau-Brunswick, « les températures augmentent, et la province reçoit plus de précipitations, il fait plus chaud et la province doit également faire face à l’élévation du niveau de la mer. Toutes ces problématiques impliquent que les architectes, ingénieurs et constructeurs devront à l’avenir intégrer les dernières sciences du climat dans leurs différents projets ». Selon elle, « les données historiques ne sont plus un indicateur du climat futur, ce qui va rendre complexe le travail des entreprises de construction ».
Selon Nadine Fullarton, membre de l’Association de la construction du Nouveau-Brunswick, « les entreprises de construction sont des innovateurs donc elles devraient s’adapter facilement aux changements que nous impose le climat. Et cette adaptation est nécessaire, car ces entreprises sont responsables de la conception et de la construction aussi bien dans le domaine privé que publique ».
Dans cet esprit, près de 200 professionnels de la construction, architectes, ingénieurs et représentants du gouvernement se sont réunis à Saint John pour le forum de l’industrie 2019.
Le problème ne se situe pas seulement sur l’adaptation aux changements climatiques, l’industrie doit également s’adapter au marché. Il y’a une demande croissante pour plus de construction nette zéro en utilisant des énergies renouvelables.
Sources : Acadie Nouvelle, Moncton.ca, Le Soleil