L’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick a lancé le programme Surveillance des cours d’eau 2020, dans la perspective du potentiel d’inondations historiques pour une troisième année consécutive dans la province.
Selon le directeur Greg MacCallum « il y a beaucoup de neige à faire fondre et une partie de celle-ci s’écoule dans le fleuve Saint-Jean à partir d’autres affluents, y compris la partie nord du Maine ».
La fonte des neiges ajoutée aux précipitations et à l’augmentation des températures pourrait prédire un printemps désastreux comme cela a été le cas lors des deux dernières années
Selon Greg MacCallum, « depuis 2018, nous vivons une fonte des neiges rapide ce qui explique des niveaux d’eau qui augmente de façon spectaculaire. En 2019, nous avons eu une période de préparation beaucoup plus longue où nous savions à l’avance que nous allions avoir des inondations et nous avons eu le temps de prendre des mesures préparatoires. »
Selon la météorologue Jill Maepea d’Environnement Canada, « l’hiver a été légèrement plus chaud que la normale avec une température moyenne de 1,4 °C au-dessus de la normale ».
La profondeur de la neige est légèrement supérieure à la normale, Edmundston étant actuellement à 86 centimètres au sol, la quantité normale étant de 67 centimètres. Fredericton a un peu plus de neige que la normale avec 25 centimètres au sol.
Selon, Jasmin Boisvert, spécialiste des ressources en eau du ministère de l’Environnement et Gouvernements locaux, « le principal facteur d’inondation est la météo quotidienne qui est imprévisible. La quantité de neige n’est pas un bon indicateur des inondations. Peu importe les quantités, il pourrait y avoir des inondations importantes. Et actuellement, nous avons beaucoup de neige au sol dans le nord du Maine et la Péninsule acadienne et beaucoup moins lorsqu’on se dirige vers le sud ».
Le monde fait actuellement face à une crise sanitaire sans précédent. Et comme tout le reste du Canada, le Nouveau-Brunswick n’est pas épargné par la crise du CoVid-19 ; dans cette circonstance particulière, une catastrophe naturelle pourrait alors mettre des familles néo-brunswickoises dans des situations très alarmantes.
Sources : le Soleil, gnb.ca