Nouveau-Brunswick : Des conditions météorologiques extrêmes causées par le changement climatique
Un chercheur du Nouveau-Brunswick (Louise Comeau, adjointe à la recherche à l’Université du Nouveau-Brunswick) est l’auteur d’un rapport qui examine comment le changement climatique a eu un effet sur la santé des gens et comment il pourrait s’aggraver à l’avenir.
L’étude réalisée par Louise Comeau, adjointe à la recherche à l’Université du Nouveau-Brunswick et responsable d’un programme de lutte au changement climatique du Conseil de conservation, s’intitule La santé climatique pour des Néo-Brunswickois en santé.
En creusant dans les tempêtes passées, elle fera des recommandations au gouvernement dans un rapport publié par le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick.
Cela fait presque cinq ans que la tempête post-tropicale Arthur a frappé les Maritimes. Elle a apporté des vents violents et de la pluie, et a causé tant de destructions avec des milliers de résidents qui sont restés impuissants pendant des jours.
Selon Énergie NB il s’agirait de l’une des pires tempêtes ayant frappé ses infrastructures.
Selon Louise Comeau, chercheuse à l’université du Nouveau-Brunswick et directrice du Centre de recherche sur l’environnement et le développement durable, « les événements extrêmes vont devenir plus courants et plus intenses dans notre province. »
Depuis la tempête de verglas, le Nouveau-Brunswick a connu deux inondations historiques consécutives.
Louise Comeau étudie l’impact de ces événements météorologiques majeurs et à quoi ils pourraient ressembler à l’avenir.
Selon Louise Comeau, « les inondations, printanières, auront potentiellement 20 à 30 pour cent d’eau en plus, à l’avenir. Les vents seront plus violents, les tempêtes de verglas seront plus fréquentes car nous obtenons davantage de précipitations pluvieuses au printemps et glaciales en hiver. Le changement climatique engendre des problèmes d’ordre économique, politique ou environnemental. C’est aussi devenu un problème de santé publique ».
« Le mot inondation par exemple, donne un peu d’anxiété. Certaines victimes des inondations ressentent toujours l’impact plusieurs mois après le retrait des eaux ».
Le rapport de Louise Comeau sera présenté aux représentants du gouvernement, qui ont promis d’élaborer une nouvelle stratégie d’atténuation des inondations dans les prochains mois.
Sources : Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick