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Utiliser la nature pour se protéger de la chaleur ?


La nature peut-elle nous aider à nous protéger de la chaleur ? C’est la question sur laquelle s’est penché le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans une publication datant du 22 juillet : « les vagues de chaleur sont déjà de loin les catastrophes météorologiques les plus meurtrières en Europe ; 140 000 décès associés à 83 vagues de chaleur ont été enregistrés depuis le début de ce siècle » note le PNUE.  Aussi, la multiplication des vagues de chaleur au cours de ces dernières années a alerté les pouvoirs publics quant à la nécessité de trouver des solutions pour protéger leurs populations de ce fléau. 

La solution la plus évidente, les climatiseurs, qui apportent cependant avec eux leur lot d’inconvénients. En plus d’une inégalité d’accès à ces derniers, il convient de noter l’importante consommation d’énergie qu’ils occasionnent, laquelle tend à aggraver le réchauffement climatique. 

Aussi, c’est l’idée d’un refroidissement durable qui a désormais le vent en poupe : « le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) travaille à l'élaboration d'un manuel pour le refroidissement durable soulignant les meilleures pratiques faciles à mettre en œuvre dans les villes ». Plusieurs villes ont d’ores et déjà adopté de telles mesures, à l’instar de la ville d'Ahmedabad en Inde qui a mis en œuvre un Plan d’action pour la chaleur prévoyant un « approvisionnement en eau du public, des plantes et des arbres, ainsi qu'une initiative de "toit frais" pour réfléchir la chaleur », laquelle consiste concrètement à repeindre en blanc les toits de plusieurs ménages à revenu faible, permettant ainsi de réduire la température à l’intérieur de ces habitations : « par un après-midi d'été ensoleillé typique, un toit blanc qui reflète 80 % de la lumière du soleil restera environ 30 degrés Celsius (55 degrés Fahrenheit) plus frais qu'un toit gris qui ne reflète que 20 % de la lumière du soleil » souligne le PNUE. Plusieurs autres pays tels que l’Allemagne, l’Italie ou encore l’Australie ont commencé à intégrer des solutions basées sur la nature.

En plus de contribuer à un refroidissement effectif, ces mesures sont bénéfiques à la biodiversité, à la santé humaine et permettent de réduire l’émission de gaz à effet de serre.

 

[MOGED]

 

Pour consulter l’étude : ici

 

Illustration : Pixabay

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