Le Centre de recherche sur les écosystèmes marins/Institut de recherche agricole pour le développement (CERECOMA/IRAD) de Kribi (ville balnéaire) dirigé par Dr Ntyam épse Ondo Sylvie Carole fait dans la reproduction des poissons de mer et d’eau douce, des phytoplanctons, le reboisement des mangroves dégradées, la reproduction des crevettes et des tortues marines.
D’après la responsable du CERECOMA, au niveau écologique, «les tortues étant des composantes uniques des systèmes écologiques complexes servent d’indicateurs de l’état de santé des environnements marins et côtiers aussi bien à l’échelle locale que globale (espèces migratrices)» pendant qu’au niveau culturel et environnemental, précise l’océanographe (Mme Ntyam), «les tortues ont de la valeur pour les populations côtières».
Ainsi, les tortues marines libérées sur la côte de l’océan Atlantique (au niveau de localité d’Ebodjè) ont une valeur économique et écologique, «car elles attirent le tourisme et la recherche scientifique.»
Se nourrissant des méduses venimeuses mortelles pour l’homme et certains animaux marins, l’experte renchérit, «les tortues marines protègent ainsi les plages et la biodiversité fauniques dans les écosystèmes marins et côtiers».
L’on comprend pourquoi les tortues marines font partie des espèces très protégées.
En rappel, le CERECOMA, créé en février 2005, est spécialisé dans l’élaboration et la conduite des programmes de recherche spécifique aux domaines marin et côtier.