Un atelier régional francophone sur l’intégration des technologies dans les plans d’actions pour le climat a démarré hier, à Saly-Portudal, en présence des responsables du Centre & Réseau des technologies climatiques(Ctcn), Enda Energie et du Programme des Nations unies pour l’environnement.
Des points focaux venus du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal participent à cette rencontre d’échanges. Les points focaux des dits pays, selon une note de cadrage, sont appelés à s’approprier des mécanismes et de la technologie à travers le centre et réseau des technologies climatiques, le fonds vert pour le climat (Fvc) et le fonds pour l’environnement mondial et les autorités nationales responsables de l’évaluation des besoins technologiques, des mesures d’atténuation de l’évaluation appropriées au niveau national et des plans nationaux d’adaptation. Une mise en synergie des éléments cités demeure du reste pour Jukka Uosukaine, le directeur général de Ctcn, un motif d’échanges et de complémentarité entre les différents participants. Mamadou Ndiaye, économiste de l’environnement et conseiller technologique du ministre de l’environnement et développement durable est revenu sur les enjeux de la politique nationale par rapport au transfert technologique. Selon lui, le transfert de technologie occupe une plus large importante dans la démarche du Sénégal. Du point de vue de la vulgarisation des informations liées aux technologies nouvelles pour l’adaptation aux changements climatiques et au programme, il s’en est référé à Enda toujours aux côtés de l’Etat du Sénégal.
Sécou Sarr, directeur d’Enda-Energie et membre du Ctcn a remercié les autorités gouvernementales du Sénégal par ricochet le ministère de l’environnement et développement durable et le directeur général du Ctcn. Selon ses propos, «la question technologique est une question de développement. La perspective est la mise en œuvre d’actions concrètes après l’accord de Paris sur les négociations climatiques. Les technologies climatiques sont au cœur des préoccupations de développement». La pertinence de la démarche est, selon lui, de permettre aux communautés de s’adapter aux effets pervers des changements climatiques et au gouvernement du Sénégal de répondre à ses exigences de réduction des gaz à effet de serre ».
Source : http://www.sudonline.sn
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