L'économie verte et la révision des architectures institutionnelles favorisant le développement durable seront au coeur de l'agenda d'Haïti qui participe à la grande conférence internationale des Nations Unies Rio+20 qui s'ouvre ce 20 juin au Brésil.
Le pays, qui connait une dégradation accélérée de son environnement avec pas plus de 1% de couverture forestière restante, tentera aussi de mettre en avant certains défis émergents tels la dégradation de la terre, la gestion de l'eau, les risques et les désastres.
Le président de la République Michel Martelly et son épouse sont partis à Rio hier 19 juin pour participer à l'événement. Martelly doit avoir plusieurs rencontres bilatérales autour du développement d'Haïti, selon une annonce officielle.
Des représentants du mouvement social haïtien sont également présent à Rio et participent à la grande manifestation qui met fin au sommet alternatif (Sommet des peuples pour la justice sociale).
Une délégation de la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Padpa) a pris part à ce sommet.
La Papda est opposée au concept d'économie verte, qui, selon elle, n'est qu'une dénomination édulcorée cachant la volonté des grands pays du Nord d'accaparer les ressources naturelles des autres pays et de marchandiser l'environnement.
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