Un article de Sophie Boeuf publié initialement sur fournisseur-energie.com
Depuis quelques années, la vente en circuit court connaît une envolée. Les consommateurs sont à la recherche de lien social et d’authenticité au sein d’une mondialisation de plus en plus forte. Cependant, ce nouveau mode d’approvisionnement est-il réellement efficace sur le plan énergétique ?
Les acteurs du circuit court se multiplient, principalement dans l’alimentation. On parle d’AMAP, de vente directe producteurs, de Ruche qui dit oui !, de marchés de producteurs, de produits locaux, etc. Tous font partie de la même appellation : “circuits courts alimentaires de proximité”. Ainsi, toutes ces démarches ont pour but de rapprocher le consommateur du producteur et du lieu de production. Les circuits courts sont définis par une vente directe ou par un intermédiaire maximum, tandis que les circuits de proximité sont caractérisés par une distance géographique raisonnable entre le lieu de consommation et le lieu de production. Cette distance peut aller de 30 à 100 kilomètres en fonction des produits et des lieux d’achat.
Quels impacts environnementaux ?
Pour la plupart des consommateurs, acheter des produits locaux en vente directe est souvent synonyme de respect de l’environnement. Or, tout n’est pas aussi simple. En effet, le mode de production et de distribution ainsi que la saisonnalité sont des éléments déterminants dans le bilan environnemental des produits achetés.
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