Pour la première fois, le syndicat français
des fabricants de pile et accumulateurs portables (SPAP) publie un
rapport sur l'action et l'ambition de leur industrie sur le plan
environnemental.
Sous forme de livre blanc d'une cinquantaine
de pages, l'ouvrage met en lumière différentes actions menées et à
venir, parmi lesquelles, la question du recyclage et des matières
premières. L'occasion de faire le point sur la FIRP&A (Filière pour
le recyclage des piles et accumulateurs) et les avancées en termes de
tri et de traitement. Ainsi, le rapport dévoile deux pistes de
développement pour gérer la fin de vie du produit : l'évaluation de
l'efficacité du recyclage et l'analyse des impacts des systèmes de
collecte. Objectif : mieux connaître les répercussions relatives au
transport, fabrication, distribution et élimination des conteneurs de
collecte. En amont, cette industrie s'intéresse aussi à sa consommation
de matières premières (dioxyde de manganèse, lingots d'acier et de zinc,
nickel), dont l'emploi et la transformation impactent fortement le
cycle de vie de la pile (70 %) et des accumulateurs (30 %). En relation
avec l'organisation européenne EPBA, le SPAP souhaite encadrer au mieux
ses échanges avec les industries fournisseuses. Sont à l'étude, la
diffusion de codes de bonnes pratiques d'extraction et de purification,
et la création d'un inventaire de données de cycle de vie sur l'acier
plaqué au nickel et l'électrolyte du dioxyde de manganèse.