Pour consolider la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement, les pouvoirs publics camerounais ne lésinent sur aucun moyen d’action efficace et durable. C’est dans cette optique que le directeur général (DG) de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), le Dr Noé Woin et la coordonnatrice nationale du Projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (PDCVA), Marie Jeanine Nkodo Ngono, ont, le 27 avril 2023 à Yaoundé, signé une convention axée sur la production des plants de fruitiers en huit mois.
En effet, ‘’produire 40 000 plants de fruitiers et d’essences forestières, et renforcer les capacités des bénéficiaires et des sectoriels des services techniques compétents à la gestion des plants en champ et à l’entretien des vergers’’ est, dans le cadre de cette convention, la mission dévolue à l’IRAD avec un soutien de la Banque africaine de développement (BAD).
Dans son mot de bienvenue, le DG de l’IRAD a rassuré à Mme le coordonnateur national du PDCVA que les activités relatives à ce partenariat «seront menées avec professionnalisme, en respectant le calendrier prévu dans la convention».
Il est à relever, comme l’a si bien articulé M. le DG de l’IRAD, que cette convention de collaboration fait suite à celle signée il y a quelques années entre les deux entités pour le développement des chaînes de valeurs palmier à huile, ananas et bananier plantain.
Dans son intervention, Mme le coordonnateur du PDCVA s’est réjouie de la signature de l’accord dont le montant est de 90 millions Fcfa, avec pour objectif mettre en place des arbres fruitiers.
Selon la responsable, dans l’optique de protéger l’environnement, le projet en question vise à planter ces arbres fruitiers dans les zones dévastées par la culture de l’ananas, notamment les alentours des bassins de production de cette spéculation dans les régions du Centre, Est, Littoral, Sud et Sud-Ouest.
Et dans le registre de l’action préventive, «les plants seront distribués dans les zones où il est jugé qu’ils vont jouer un rôle fondamental dans la lutte contre la sécurité alimentaire», dira Mme Nkodo Ngono, en droite ligne de l’option concertée de la BAD et l’État du Cameroun.
Les deux parties se sont entendues sur la mise sur pied des modalités pratiques de travail en synergie afin de conduire à bon port le précieux projet. Notamment, le programme d’activités à mener sur le terrain, des réunions de suivi-évaluation et la désignation d’un point focal PDCVA fruitiers au sein de l’IRAD.
Il est à rappeler que le PDCVA, qui bénéficie des appuis de la BAD, participe à la création de richesse et d’emplois pour des jeunes et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à travers l’amélioration de la compétitivité des chaînes de valeurs agricoles retenues.
19/11/24 à 15h53 GMT