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Réunion sur la couche d’ozone à Brazzaville



  • Les travaux de la 8ème réunion des Réseaux de responsables de l’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone (ODSONET) des pays d’Afrique francophone et anglophone ont été ouverts le 28 septembre 2004 à Brazzaville. La cérémonie a été patronnée par le ministre congolais de l’Economie forestière et de l’Environnement, Henri Djombo. Cette réunion permettra de faire le point sur la mise en application des programmes des pays, ainsi que l’évaluation des projets d’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

    Cette réunion regroupe des responsables nationaux des pays africains chargés de la protection de la couche d’ozone, des représentants résidents des Agences du Système des Nations Unies, des représentants des agences d’exécution du Protocole de Montréal, etc.

    Les réunions des Réseaux régionaux ODSONET constituent des rencontres d’échange d’informations et d’expériences sur la protection de la couche d’ozone, une plate-forme de concertation permettant aux Etats de se conformer au Protocole de Montréal. C’est ainsi que pendant quatre jours, les participants discuteront des questions liées à l’application du Protocole de Montréal, tout en s’inspirant des expériences acquises dans leurs pays respectifs.

    L’appauvrissement de la couche d’ozone est l’une des plus sérieuses catastrophes environnementales qui menacent la planète Terre. Avec l’apparition d’un trou d’ozone dans la stratosphère, en 1980, le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Organisation météorologique mondiale avaient initié une coopération internationale concertée. Celle-ci a abouti à la signature, le 16 septembre 1987, du Protocole de Montréal.

    Dix sept ans après la signature dudit protocole, le rapport sur l’évaluation scientifique réalisée en 2002 atteste que la reconstitution de la couche d’ozone est encourageante. Cependant, un grand effort reste encore à faire en vue de l’élimination complète des facteurs qui appauvrissent la couche d’ozone.

    Selon le ministre congolais de l’Economie forestière et de l’Environnement, Henri Djombo, l’«un des plus grands défis à relever reste que les pays en développement doivent, à compter du 1er janvier 2005, réduire de 50% leur consommation des chloro fluoro carbone (CFC) à partir du niveau du gel qu’ils observent depuis le 1er juillet 1999».

    Les pays africains ne ménagent aucun effort pour la reconstitution et la préservation de la couche d’ozone. La République du Congo, par exemple, bien que ne figurant pas parmi les pays producteurs des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, a signé la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, le 22 mars 1985. Elle a souscrit le 11 octobre 1994, simultanément à ladite Convention, au Protocole de Montréal et à l’Amendement de Londres. Le 8 juin 2001, le Congo a adhéré aux Amendements de Copenhague, de Montréal et de Beijing. Dans le cadre de l’application du Protocole de Montréal, le Gouvernement congolais a élaboré son programme d’élimination de la consommation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone en 1995, ainsi que son plan de gestion des fluides frigorigènes en 2000. Le Congo s’est doté d’un cadre réglementaire d’application du Protocole de Montréal, grâce à l’assistance technique et financière du fonds multilatéral.
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