C'est sous le prisme de la promotion des découvertes de la nature et de la préservation des spécificités touristiques liées à la faune, à la flore et aux écosystèmes en général, que le Cameroun a célébré le 02 janvier 2012, la journée mondiale des zones humides. Le thème choisi cette année " le tourisme dans les zones humides: une expérience unique", a été développé à toutes les parties prenantes aux manifestations par le ministre camerounais de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement Durable. M. Pierre HELE a présenté aux membres du Comité national de la convention de Ramsar sur les zones humides, aux représentants des organismes internationaux et des partenaires aux développement, et aux autorités locales l'écotourisme comme " le fruit de la préservation de l'environnement soutenue par le respect de la nature, l'écologie,(...) en somme la biodiversité." A cette occasion, un appel a été lancé à tous pour une gestion optimale des écosystèmes des zones humides en vue d'un développement durable qui repose entre autre sur l'économie verte.

Diverses activités sur l'écotourisme, l'utilisation des matériaux locaux et le reboisement des sites touristiques ont été à l'ordre du jour des activités dans les diverses municipalités régionales, avec en vue l'amélioration des comportements des masses.

Le Cameroun est depuis novembre 2008 représentant de la sous-région Afrique centrale au Comité de conférence de ladite convention. Un inventaire des zones humides ayant été réalisé, six sites Ramsar dits d'importance internationale et faisant partie du patrimoine mondial de l' UNESCO ont été à ce jour répertoriés au Cameroun. il s'agit de la pleine d'inondation de Waza Logone, la zone humide de la presqu'île de Bakassi, la partie camerounaise du fleuve Ntem, le lac de cratère de Barombi Mbô, la partie camerounaise du fleuve Sangha et la partie camerounaise du Lac Tchad.