Les experts de 12 pays d'Afrique se sont retrouvés du 13 au 16 juin 2012 à Yaoundé au Cameroun dans le cadre d'un atelier international pour étudier les voies et moyens qui permettront d'améliorer la production de fruits et légumes et ainsi contribuer à la sécurité alimentaire sur continent. Pendant quatre jours, ces experts se sont attelés à l'évaluation variétale des cultures maraîchères. Ils ont également ont échangé sur leurs expériences respectives sur la production horticole et ont évoqué les contraintes et les enjeux de l'horticulture dans leurs pays respectifs.
Plusieurs constats se sont dégagés à l'issue de cet atelier organisé par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en partenariat avec le ministère camerounais de l'agriculture. Il s'agit notamment de la persistance de contraintes constitutionnelles, techniques et socio-économiques dont le manque de variétés adaptées aux conditions sociales, la mauvaise qualité de semences et des variétés disponibles qui affectent la productivité horticole en Afrique subsaharienne. Les experts ont conclu que pour améliorer leur production, les pays d'Afrique au Sud du Sahara doivent se procurer une gamme de variétés améliorées de légumes adaptées à ces régions et capables de résister aux changements climatiques.
L'enjeu pour ces pays est donc énorme. Ils doivent ainsi d'après le représentant de a FAO au Cameroun, Ousseynou Ndoye, produire deux fois plus pour satisfaire une demande alimentaire de plus en plus croissante du fait d'une urbanisation rapide des villes. Alors qu'en même temps, ils sont confrontés aux changements climatiques et à une concurrence accrue pour l'accès à la terre, à l'eau et à l'énergie.