Pour tenter d'inverser cette tendance, un plan de développement durable de l'aquaculture avait été mis sur pied en 2009 et qui nécessitait la mobilisation de 11 milliards de Fcfa pour son implémentation pour la période 2011-2016. Les résultats tardent encore à être visible. Et ce, malgré les énormes potentialités dont regorge le pays, notamment 4 millions d'hectares de plants d'eau potentiellement favorables au développement de l'aquaculture à orientation commerciale dans cinq régions du pays. Les autres obstacles sont l'accès difficile au crédit bancaire et le faible dispositif de formation et d'encadrement de la filière.
Au cours de l'ouverture de cet atelier, le Dr Taïga, ministre camerounais de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales, a indiqué que l'inversion de manière rapide et durable de la courbe des importations de poisson au Cameroun ne pourra s'effectuer que grâce au développement de l'aquaculture. La pêche étant limitée par la production de certaines espèces. Il a par conséquent encouragé les experts à produire, au terme de l'atelier, des fiches conceptuelles réalisables aussi bien à travers des financements publics que privés.