" Nos meilleurs experts mondiaux ne cessent d'attirer notre attention sur le réchauffement planétaire, l'existence même de certains états est menacée. Force est de constater que nous restons encore prisonniers de nos intérêts et du climato-scepticisme ", a affirmé M. Bongo.
" Le Gabon, pour sa part, assume ses responsabilités, en mettant en place des mesures telles que notre plan d'affectation des terres ou notre plan climat ", a-t-il ajouté en apportant son soutien à 'initiative du Secrétaire général d'organiser en 2014 un sommet sur le climat.
Le Président gabonais a également souligné que la biodiversité continue d'être menacée par le braconnage et le commerce illicite des espèces protégées. É1éphants et rhinocéros sont plus menacés que jamais à cause du commerce illicite de leur ivoire et de leur corne.
" Ce phénomène devient un défi écologique et économique, un crime transnational et une menace à la sécurité de nos États. C'est ainsi qu'avec l'Allemagne et d'autres États, nous avons initié une réflexion sur cette question. En marge de nos travaux, nous tiendrons, le 2é septembre, ici aux Nations Unies, un événement parallèle avec pour objectif la mobilisation sur cette question ", a expliqué M. Bongo.
" J'appelle les Nations Unies à intégrer cette question dans la coopération avec l'Union Africaine. En mai dernier Marrakech, j'ai proposé la création, au sein de la Banque Africaine de Développement, d'un fonds spécial qui aiderait au renforcement des capacités africaines et à d'autres actions ", a-t-il ajouté.
Le développement durable doit, selon M. Bongo, aller " de pair avec la bonne gouvernance, 1'égalité et l'accès à la justice, la protection des droits de l'homme et la démocratie ".
" Au Gabon, nous oeuvrons ardemment à la consolidation de ces facteurs, avec toutes les forces vives de la nation. Nous avons désormais introduit la gestion des données biométriques, pour renforcer la transparence des é1ections et consolider ainsi la démocratie ", a déclaré M. Bongo, en annonçant la candidature de son pays à la présidence du Conseil des droits de l'homme pour l'exercice 2014.
Le Gabon siège actuellement au sein de cet organe onusien.
Communiqué de l'ONU (1124 hits)