Le 3ème congrès du riz en Afrique s'est ouvert le 21 octobre 2013 à Yaoundé au Cameroun. Placé sous le thème : " La science rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le renforcement de l'agriculture familiale et l'agro-industrie en Afrique ", ce congrès a pour objectif de rechercher des stratégies pour améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz en Afrique.
A l'ouverture des travaux de ce congrès organisé conjointement par le Centre du riz en Afrique, l'Institut de recherche agricole pour le développement et la Fao, le Directeur général adjoint de la Fao, Ren Wang a demandé d'intensifier la mécanisation de la filière riz et d'améliorer l'environnement socio-économique des producteurs. Quant au ministre camerounais de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Dr Madeleine Tchuinte, elle a relevé les efforts déjà entrepris par son pays pour relancer le secteur. Il s'agit entre autres de l'amélioration des infrastructures d'irrigation et routières, de la mise à disposition des intrants pour les producteurs et de la réhabilitation des structures de production telles que la Société d'expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry).
Mais comme les chiffres le démontrent, les 600 experts venus du continent africain et d'Europe qui prennent par à ce 3ème congrès du riz en Afrique qui s'achève le 24 octobre 2013, devront faire preuve de plus d'imaginations pour trouver des solutions innovantes permettant de booster le secteur du riz en Afrique. Car en 2009, près de 10 millions de tonnes de riz ont été importés en Afrique pour environ 2500 milliards de Fcfa. Un chiffre qui s'accroît chaque année, alors que le continent regorge d'énormes potentialités climatologiques, géographiques et humaines pour inverser la tendance et assurer son autonomie en matière d'approvisionnement en riz.