Le ministre
camerounais de la jeunesse et de l'éducation civique, Pierre Ismaël Bidoung
Mkpwatt, a convoqué par décision signée le 26 octobre 2013, les mandataires des associations et Groupements d'initiative
commune (GIC) de jeunes âgés entre 15 et 35 ans à procéder dès le 9 novembre 2013 à l'élection
des bureaux communaux du Conseil national de la jeunesse du Cameroun. Les
membres des 360 bureaux ainsi élus constitueront le collège électoral devant
désigner les bureaux des 58 départements qui à leur tour éliront ceux des 10
régions du pays durant tout le mois de novembre 2013.
Le 7 décembre
prochain, les membres des dix bureaux régionaux désigneront parmi eux et au
terme d'un scrutin de liste, ceux de leurs pairs qui conduiront pour les trois
prochaines années, les activités du CNJC au niveau national. Ce bureau est
composé d'un président, de trois vices président, d'un secrétaire général, d'un
trésorier et de deux commissaires aux comptes, élus quant à eux, au scrutin
uninominal. Le nouveau bureau devra
prendre la place du tout premier de l'histoire du CNJC, présidé par Abdouraman Abdoulrazack.
Lequel avait été mis en place en
décembre 2009 et dont le mandat était
échu déjà depuis décembre 2012.
Organe institutionnel et consultatif, le
CNJC a pour missions de mettre en synergie des organisations de jeunesse du Cameroun afin
d'accroître la créativité des jeunes et d'optimiser leur potentiel d'action et
de participation au développement. Mais aussi de jouer un rôle d'interface
entre les organisations de jeunesse d'une part ; les pouvoirs publics et
les institutions internationales agissant sur les sujets relatifs à la
jeunesse. D'autre part, préparer et assurer la représentation des organisations
de jeunesse aux concertations locales, nationales et internationales.
Ses
statuts élaborés en 2009 indiquent qu'il a pour but, la
promotion et l'épanouissement des jeunes au Cameroun par un rôle consultatif,
proactif et représentatif auprès des institutions nationales et internationales
agissant sur les questions de jeunesse. D'où son objectif général qui est celui
de favoriser le dialogue entre les jeunes, les pouvoirs publics, la société
civile, les organisations étrangères et internationales afin d'assurer la prise en charge de leurs besoins.