Roger Atangana, Ignace Onankoa Onana, Hubert Egnegue Akoa et Joseph Essindi, les quatre présumés trafiquants de perroquets gris à queue rouge qui sévissaient dans le parc national de Lobéké, attendent d’être fixé sur leur sort le 29 septembre 2014. Le tribunal de grande instance de Yokadouma, à l’Est du Cameroun, va se prononcer sur leur cas après que le ministère public ainsi que le conseil du ministère des forêts et de la faune aient sollicité la peine maximale pour les prévenus récidivistes ainsi qu’une amende de 12.033.000 francs Cfa.
Les présumés braconniers ont été interpellés le 11 septembre dernier dans la clairière forestière de Djangui, située dans le parc national de Lobéké, localité du département de la Boumba-et-Ngoko, région de l’Est du pays, par une équipe mixte composée des éco-gardes et des éléments de la Compagnie d’infanterie motorisée (Cim) de Moloundou. Et ce, suite à une information diffusée et portant sur l’entrée dans le parc d’un groupe de captureurs légendaires des perroquets. Au bout de deux jours de battue onze perroquets et trente têtes de perroquets ont été saisis entre les mains des desdits braconniers
Une récapitulation des procédures contre Roger Atangana, l’un des prévenus, fait remarquer qu’il est un récidiviste en ce qui concerne l’infraction de capture des perroquets dans le parc national de Lobéké. En effet, il il a été détenu cinq fois depuis 2014. Le 20 février 2004, il a été condamné à 6 mois d’emprisonnement ferme pour capture des perroquets dans le parc ; en mars 2007, il a été condamné à un mois d’emprisonnement ferme et 15 250 francs Cfa d’amande pour capture des perroquets dans le parc en juillet 2007; de l'arrestation pour capture des perroquets dans le parc et évasion lors de son déferrement auprès des tribunaux de Yokadouma. Toutes choses qui poussent le ministère public à réquerir la peine maximale contre lui.
