Une cinquantaine d’experts venus du Tchad, du Cameroun, de l’Afrique de l’Ouest et de la RDC, se sont réunis du 13 au 14 novembre, à Kinshasa, sur l’impératif de concilier l’intensification de l’agriculture et la préservation des forêts du Bassin du Congo. L’atelier organisé sous les auspices de l’Institut international de l’agriculture tropicale (IITA), a permis de poser les bases de la lutte contre la pauvreté, par l’agriculture et la préservation de la biodiversité.
Sur la question de la conciliation agriculture nourricière et forêt intégrée, le Dr Bernard Vanlauwe, directeur du Central Africa Hub, a souligné que « cette formule ne peut qu’être résolue en intensifiant la production agricole pour que les producteurs puissent générer leurs besoins de vie sur une superficie limitée. Sans intensification agricole, il n’y aura pas conservation des forêts ». Par ailleurs, les réflexions ont porté sur l’amélioration de l’interaction entre les acteurs du secteur agricole, ceux de la conservation des forêts et les communautés paysannes.
Le Bassin du Congo contient la deuxième superficie des forêts au monde. Selon les spécialistes, l’agriculture constitue un grand facteur de déforestation dans ce massif forestier, où la majorité des populations vivent de l’agriculture à brûlis à faible échelle.
