D’une valeur de 2,5 millions Fcfa, le Prix jeune chercheur Kwame Nkrumah 2014 (dans le domaine des sciences de la terre et de la vie) a été décerné au docteur Félix Kembe Assah par la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation Madeleine Tchuinte, le 27 février 2015.
Dans le cadre de la 5è édition du Prix national Kwame Nkrumah de l’Union Africaine (UA) et de l’Académie des sciences du Monde en Développement (TWAS).
Par la même occasion, le Prix scientifique Kwame Nkrumah 2014 (dans le domaine des sciences fondamentales, technologie et innovation), d’une valeur de 60 millions de Fcfa, a été présenté à Madeleine Tchuinte par le Prof. Timoléon Crépin Kofane, lauréat.
Afin d’édifier l’assistance de l’impact direct de leurs recherches sur le développement, les deux élus du jour ont exposé leurs travaux : «L’activité physique et la Santé au Cameroun» pour M. Kembe Assah et «La dynamique non-linéaire et le chaos» pour M. Kofane, professeur de physique à l’Université de Yaoundé I.
Approché, le quadragénaire Kembe Assah, épidémiologue à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I, déclare : «Mes travaux de recherche visent à améliorer la qualité de vie des populations».
Il est à relever que les deux distinctions rendent un vibrant hommage au grand panafricaniste et premier président ghanéen Kwame Nkrumah.
L’occasion faisant le larron, le Prof. Samuel Domngang, président de l’Académie des sciences du Cameroun, relèvera le sous-financement de la Recherche : «Bien que l’UA recommande de consacrer 1% du produit intérieur brut à la recherche scientifique, plusieurs pays ainsi que le nôtre consacrent en moyenne moins de 0,5% du Pib à la recherche. Seuls le Rwanda et l’Afrique du Sud sont proches de l’objectif».
Toute chose qui, visiblement, ne facilite assez pas la Recherche à travers le continent en général, et au Cameroun en particulier.