A travers le concept Femmes et Filles Fortes (FFF) qui a été réédité cette année 2015 à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, le bureau Afrique centrale de la Giz souligne, s’appuyant sur des études menées par le Programme des nations unies pour le Développement, que l’amélioration de l’égalité de genres et l’autonomisation des femmes constituent des voies menant au développement durable et à la réalisation de certains Omd dont notamment l’accélération des progrès en matière de santé maternelle, infantile, d’éducation et de réduction de la pauvreté et de la faim) selon le Pnud.
Ainsi, l’égalité entre les genres améliore, les capacités des êtres humains, hommes et femmes Ce, en les amenant à bénéficier d’une éducation de qualité, de jouir d’une bonne santé, à s’exprimer librement, à exercer une influence, à tirer profit des opportunités qui se présentent et faire des choix éclairés. Pour la Giz, qui a réuni à la Maison de la Coopération à Yaoundé de nombreux experts sur les questions d’intégration des genres, ces capacités jouent un rôle essentiel dans la transformation de la société et du pays en faveur du développement.
C’est fort de cela qu’elle a organisé, cette année encore, comme depuis 2008, l’évènement Femmes et Filles Fortes (FFF), pour contribuer à sa manière « à la sensibilisation sur le genre ». Durant trois jours, entre le entre jeudi 05 et samedi 07 mars 2015, plusieurs activités ont articulé l’évènement. Ce sont entre autres : un atelier de « transformation de la banane plantain en farine et autres sous-produits », destiné au personnel de la Giz. Et le même jour, un sketch et panel sur le thème, « femme et propriété foncière en Afrique centrale : problématique et effets sur la société ». Puis, vendredi 06 mars, c’est une entrée de plein pied dans la thématique « conflits et processus de paix ». Et le samedi, 7 mars 2015 a été consacré à une marche sportive à travers la ville de Yaoundé.
Pour rappel comme l’ont soutenu Dr Ulrike Maenner directrice de la Giz et May Mahnken, représentante de l’ambassadeur d’Allemagne au Cameroun au cours de la cérémonie d’ouverture de FFF 2015, la minimisation de la discrimination dont peuvent être victimes les femmes est liée à de meilleurs résultats dans différents domaines tels que la formation scolaire, la santé infantile et la sécurité alimentaire. Pour donner un exemple précis : quand les femmes ont un statut égal à celui de l’homme dans la famille, les enfants terminent plutôt l’école primaire. Dans les pays où les femmes n’ont pas accès à la propriété foncière, le taux d’enfants mal nourris est 60% plus élevé que dans des pays ne faisant pas face à ce type de frein.