D’après Jacquis Kemleu Tchabgou, secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), au cours d’un point de presse le 6 avril à Yaoundé, la présence sur le marché camerounais des huiles végétales raffinées, en provenance de la contrebande, a pour effets néfastes : «la pratique du dumping sur le marché local et la destruction du tissu industriel existant, déjà assez fragile».
Pourtant, la filière de production et de transformation des oléagineux camerounaise emploie de nombreux jeunes et crée environ 25 000 emplois directs et indirects.
Bien plus, cette situation est déconcertante lorsqu’on sait, selon M. Tchabgou, que : «La filière des oléagineux camerounaise à travers ses industries de première transformation occupe le troisième rang en termes d’équilibre de la balance commerciale.
Bien plus, pour les raffineurs camerounais en guerre contre ces huiles végétales raffinées, cette pléthore de produits de grande consommation sont non conformes à la Norme NC 77 ; 2002-03 Rev. 1 (2011)» en vigueur au Cameroun.
Pour mettre les uns et les autres à l’abri des maladies que peuvent présenter ces huiles d’une qualité douteuse, le responsable de l’Asroc recommande aux consommateurs de prendre leurs responsabilités, en opérant notamment le bon choix au moment de l’achat des oléagineux. Et le Sg de l’Asroc de renchérir : «Il faut que le conditionnement du produit que l’on achète soit translucide.»