Au sortir d’une audience à lui accordée par la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), Madeleine Tchuinté, le 09 mai 2017, l’Ambassadeur du Japon au Cameroun (depuis 2015), Son Excellence M. Kunio Okamura a annoncé la mise en œuvre d’un nouveau projet SATREPS intitulé : «Projet pour l’établissement et la mise en œuvre d’une gestion innovante des ressources forestières», en collaboration avec les méthodes écologiques et les connaissances autochtones.
Le nouveau projet SATREPS échelonné sur cinq ans et logé à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) porte sur la gestion durable des forêts et savanes au Cameroun.
Et la MINRESI de préciser que le projet SATREPS découle du «Partenariat scientifique et technique pour la recherche et le développement durable mis en place avec l’appui du gouvernement nippon».
Un appui qui, selon les personnalités des deux pays, renforce encore les relations fructueuses de la longue coopération camerouno-nippone, notamment dans les domaines scientifique, éducatif, médical et infrastructurel.
En effet, à travers une riche coopération scientifique, le Japon (pays développé) apporte un important appui dans les opérations de dégazage permanent des lacs Nyos (région du Nord-Ouest) et Monoun (région de l’Ouest).
Pour mémoire, l’empire du Soleil-levant finance actuellement deux importants projets : le Projet d’établissement de la stratégie pour la durabilité des sources de revenus et de gestion des ressources naturelles d’une valeur de 1,3 milliard Fcfa, sur la période 2011-2016 ; et le Projet SATREPS intitulé Magmatic fluid supply into lake Nyos and Monoun and Matigation of Natural disaster through capacity building pour un montant de 2 milliards Fcfa, sur la même période.
Dans le volet de l’éducation, le Cameroun bénéficie du pays d’Akihito (empereur du Japon) une aide non remboursable pour la modernisation des infrastructures scolaires.