Au terme de la Réunion stratégique régionale pour l’Afrique centrale à Libreville (Gabon), les 16 et 17 avril 2018, les membres des Cités et gouvernements locaux unis (CGLU) d’Afrique déclarent : «Nous nous félicitons de l’appui que l’Union européenne apporte aux associations internationales et continentales des Collectivités territoriales suite à l’adoption de la Communication de 2013. Nous savons gré à l’Union Européenne (UE) d’avoir reconnu les Collectivités territoriales comme des entités publiques, et d’avoir accordé à leurs associations nationales représentatives la situation de monopole pour l’accès aux financements de la coopération européenne dans leurs pays respectifs. Nous nous engageons en conséquence à entrer en contact avec les délégations de l’UE au sein de nos pays respectifs pour confirmer notre volonté de partenariat actif pour la mise en œuvre des dispositions de la Communication de 2013».
Les participants du conclave de la capitale gabonaise déclarent, entre autres, par ailleurs : «Pour le futur Accord de partenariat qui doit prendre en 2020 le relais de l’Accord de Cotonou, nous soutenons le point de vue de l’Union Africaine (UA) que le futur Accord soit négocié entre l’UE et l’UA, en collégialité avec CGLU-Afrique, l’organisation faîtière des Collectivités territoriales du continent africain, pour que ces dernières soient parties prenantes des négociations du nouvel accord dès leur début et à toutes les étapes de la mise en œuvre et l’évaluation de l’impact du futur accord.»
Les élus locaux d’Afrique centrale affirment également être conscients des importantes responsabilités qui leur incombent «dans la mise en œuvre des agendas continentaux et globaux, notamment l’Agenda 2063 de l’UA; l’Agenda 2030 des Objectifs de développement durable (ODD); l’Accord de Paris sur les changements climatiques; le Protocole de Sendai; le Nouvel Agenda urbain».
[ODD2030]