C’est la nouvelle donnée par le Directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour le Cameroun, l’Angola, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad, S.E M Salah Khaled, au sortie d’une audience à lui accordée par la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), Dr Madeleine Tchuinté, le 19 avril 2018 à Yaoundé (capitale du Cameroun).
«Nous avons discuté du projet de création de la première École des transformations sociales (MOST, Ndlr) et du rôle de la recherche scientifique dans ce domaine. L’établissement de cette École sera annoncé incessamment», a déclaré le diplomate à la presse.
Il s’agit bien là de la matérialisation de l’une des recommandations majeures du 1er Forum MOST (Programme pour la gestion des transformations sociales) organisé à Yaoundé, du 24 au 26 octobre 2016.
Et au regard du caractère stratégique de ce projet, le Cameroun compte sur l’appui et l’expertise de l’Unesco.
Il est à rappeler que MOST est un programme scientifique intergouvernemental de l’Unesco axé sur les transformations sociales. Dans le cadre des Objectifs du développement durable (ODD), c’est un programme qui contribue au développement durable et à l’élimination de la pauvreté ainsi qu’à la mise en œuvre des deux priorités globales de l’Unesco : l’Afrique et l’égalité des genres.
Les trois piliers du programme MOST sont : la recherche qui en réseau les communautés en sciences sociales et humaines ; les forums intergouvernementaux ; et un soutien aux politiques publiques et un renforcement des capacités à travers certains mécanismes dont les Écoles MOST (à l’instar de celle annoncée au Cameroun).
Après un échange avec la patronne de la recherche scientifique au Cameroun sur les priorités de la coopération scientifique Unesco-Cameroun, l’Égyptien en fonction à Yaoundé depuis le 1er février 2018 a laissé entendre que l’UNESCO va, en plus du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), continuer de travailler avec d’autres ministères, notamment les ministères de l’Éducation de base (MINEDUB), des Enseignements secondaires (MINESEC) et de l’Enseignement supérieur (MINESUP) en vue de promouvoir ces domaines cruciaux au Cameroun.
Au cours de cette première visite de courtoisie et d’introduction de M. Salah, la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation était dans son Cabinet accompagnée de ses proches collaborateurs, notamment la secrétaire générale, les inspecteurs de services, les conseillers techniques et les responsables des instituts sous la tutelle du MINRESI.