«Des flacons de lotion et lait de toilette, des pâtes dentifrices, des champoings, des huiles pour le traitement des cheveux, des parfums, des déodorants, des poudres de beauté, des rouges à lèvres, des savons de beauté, ainsi que des emballages vides pour conditionnement de fortune». Voilà, entre autres, la composition du stock de 3,300 tonnes des produits cosmétiques (importés) impropres à l’utilisation, saisis le 29 mai 2018 par les fins limiers de la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du ministère du Commerce (MINCOMMERCE) et détruits en présence des autorités du département de la Mefou et Afamba.
C’était une opération d’assainissement de l’espace commercialconduite par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 07 juin 2018, au Centre de traitement des déchets de Nkolfoulou, localité située à une quinzaine de kilomètres de la capitale Yaoundé.
«Cette opération rentre dans le cadre des missions dévolues au MINCOMMERCE, à savoir : veiller à la qualité des produits qui sont mis à la consommation pour préserver la santé des populations», a précisé Luc Magloire Mbarga Atangana.
Et l’occasion pour le patron du commerce de relever qu’au cours d’autres coups de filets par le passé, il a été mis hors d’état de consommation des produits issus de la contrebande et de la contrefaçon.
Saisis à travers le pays, ces produits dont la date de consommation avait déjà expiré ont été démantelés par enfouissement à l’aide d’une pelle excavatrice et d’un bulldozer.
Pour avoir facilité la localisation de ce butin d’un autre genre, le membre du gouvernement de remercier le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé.
L’occasion pour M. Mbarga Atangana de rappeler les opérateurs économiques au civisme, parce qu’ils fauchent la santé des consommateurs en même temps qu’ils ruinent l’économie nationale.
«Les opérateurs économiques doivent savoir qu’on ne doit pas prioriser le gain au détriment de la santé et de l’économie», a-t-il renchéri.
Et le consommateur devant être lui-même son premier protecteur, le MINCOMMERCE a demandé aux consommateurs d’être très vigilants sur le marché.
«Quand le consommateur opère un acte d’achat, il vaut mieux se donner 30 secondes pour vérifier la qualité du produit. Parce qu’il existe une obligation de marquage sur les produits, notamment les dates de fabrication et de péremption. Il faut que le consommateur s’assure toujours de ce que la date de péremption n’a pas expiré…», a-t-il enfin réitéré.
«Je mets une fois encore les opérateurs économiques en garde. Je leur dit qu’ils risquent la justice et/ou le retrait pur et simple de l’agrément pour ceux qui en ont. Notamment, les non nationaux», a martelé Luc Magloire Mbarga Atangana.