Inéluctablement, après arrimage en technologies de l’information et de la communication (TIC) de 100 jeunes d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, le Gabon finit par se connecter en direct à la chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC basée à Yaoundé (Cameroun).
À travers une convention de partenariat signée, le 12 juillet 2024 à Libreville (Gabon), entre Armand Claude Abanda et le Pr Jean Louis Nkoulou, respectivement titulaire de la chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC et président de l’Université africaine des sciences politiques et de management.
«Cette autonomisation va pouvoir permettre aux jeunes et aux femmes d’être de véritables créateurs de richesses, créateurs de valeurs et de véritables innovateurs», a, à l’occasion, rassuré Armand Claude Abanda, par ailleurs Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya.
À travers ce partenariat, des programmes de formation adaptés aux missions de la chaire UNESCO seront mis en œuvre. Par le biais de cette plateforme, des jeunes sont bénéficiaires des modules qui ouvrent les portes de l’auto-emploi et l’autonomisation sociale que sont : le secrétariat bureautique, l’infographie, la maintenance informatique, l’initiation à l’entrepreneuriat et à la citoyenneté, Internet, les réseaux sociaux, l’installation et la maintenance des équipements d’énergie solaire photovoltaïque, etc.
Dans l’objectif d’asseoir une franche collaboration pour former un grand nombre de jeunes Congolais et d’autres pays de la sous-région, une convention similaire a été paraphée entre l’Université Denis Sassou-N’Guesso de Brazzaville (République du Congo).
D’après le titulaire de la chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC, et non moins auteur du roman à succès ‘’Fils de Prélat’’, le Tchad, la Guinée équatoriale, l’Angola et la République centrafricaine sont des pays qui seront très prochainement enrôlés dans ce réseau en pleine expansion.
En rappel, la chaire UNESCO d’Afrique centrale ACCES-TIC opérationnelle depuis 2023 promeut l’accès des jeunes et femmes aux TIC dans la sous-région par la recherche, l’enseignement et la mobilisation communautaire visant leur autonomisation.