D'une superficie estimée à 400.000 m2, les potentialités de terres irrigables du bassin de la Volta sont de l'ordre de 1.500.000 ha avec une population de près de 20 millions d'habitants. Le bassin hydrographique de la volta qui peut accueillir des installations hydroélectriques est aussi, l'un des bassins fluviaux les plus importants de Afrique de l'ouest.
Seulement, ce bassin faisait l'objet d'une gestion disparate ne garantissant aucune durabilité de la ressource. Pour corriger une telle situation et combler le vide institutionnel qui occasionnait des interventions non concertées et non coordonnées de diverses structures nationales, les chefs d'Etat des six pays partageant le bassin dont le Bénin, ont signé le 19 janvier 2007 à Ouagadougou, la Convention portant statut du fleuve volta et la création de l'Autorité du bassin de la Volta (Abv). Ainsi, pour sauvegarder cette ressource commune, les pays ont décidé de mettre en oeuvre un projet grâce à l'appui du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). Un atelier s'est ouvert le lundi 15 septembre à Cotonou pour permettre la résolution des problèmes transfrontaliers dans le bassin versant de la volta et sa zone côtière en aval. De façon concrète, ce projet vise à faciliter la protection des ressources naturelles, faciliter la gestion intégrée du bassin versant de la volta, promouvoir le développement durable de ce fleuve dans les six pays, s'approprier le processus de l'analyse diagnostique transfrontalière et formuler le programme d'action stratégique.