CONFERENCE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
" L'eau, c'est la vie" tout comme " l'énergie est la santé". Ces ressources sont des éléments prioritaires du millenium pour un développement durable.
L'eau, cette qui se fait de plus en plus rare, a été au coeur des discussions d'une conférence internationale sous le thème "Changement global des ressources en eau en Afrique de l'Ouest" du 25 au 28 août 2008 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
La conférence avait été organisée par les projets GLOWA qui oeuvre pour minimiser l'effet du changement climatique sur le cycle hydrologique. Notons que les projets GLOWA interviennent en Afrique de l'Ouest (Bénin, Ghana, Burkina Faso) et dans le Maghreb, au Maroc et regroupent cinq projets régionaux de recherche en Europe, au Moyens Orient et dont les activités ont été lancées en 2000.
Cette rencontre a réuni plus de 200 chercheurs du monde entier, des acteurs publics et privés travaillant dans ce domaine. Les objectifs visés par la conférence était "la réalisation d'une meilleure gestion de l'eau " à travers les résultats des différents chercheurs.
Il a été démontré par les experts que d'ici 2020, entre 75 et 250 millions de personnes en Afrique seront exposées à une pénurie d'eau du fait du changement climatique. Cette ressource sera l'un des enjeux majeurs du XXI siècle, et il risque si rien n'est fait d'être le facteur essentiel de conflits ou de crise. Ainsi, l'ambition des projets GLOWA est de réduire la population n'ayant pas accès à l'eau potable tout en minimisant les effets du changement climatique.
Au titre des participations, on note quelques personnalités burkinabé de marque comme Laurent SEDOGO, (Ministre de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques), le marocain WHRICH HOCHSCHIDLD, l'Ambassadeur d'Allemagne au Burkina, SEM, le Mogho NABA, le Secrétaire Général du Ministère de l'Agriculture et de l a Pêche Maritime du Ghana, M HORTMÜT GRÜBEL, représentant du Ministère Fédérale de l'Education et de la Recherche d'Allemagne, pour ne citer que eux.
Ces différentes personnalités ont chacun témoigné pour l'attachement de leur pays aux problèmes de l'eau, de l'énergie. Ils ont aussi marqué leurs intérêts pour la santé de l'environnement, le développement durable et surtout encouragé les projets GLOWA.
En somme, nous pouvons dire que la conférence de Ouagadougou a invoqué l'un des enjeux stratégique en termes de développement durable et d'asymétries NORD-SUD du sommet de la Terre de Johannesburg devait jeter les bases d'un modèle de " développement durable ".
ALICE M. SOULAMA
