Il faut donc aller au delà des simples projets (qui sont en général pilotes) pour mettre en place de véritables programmes. Cela nécessite en amont, il est vrai une vision ainsi qu'une stratégie, la question de la disponibilité de la ressource (source d'énergie) ne se posant plus.La mobilisation des moyens financiers qui reste l'autre nœud dépend lui aussi de la volonté des politiques.
Les ambitions affichées
par l'ECREEE (centre des énergies renouvelables et de l'efficacité
énergétique de la CEDEAO) et l'IRED, (Initiative régionale pour une
énergie durable de l'UEMOA) ne seront atteints qu'à la seule condition
de ce changement d'échelle, initié à la fois par les États et les
organisations régionales.
La société civile
africaine, même sans grand moyen, ne doit pas rester en marge de ce
double mouvement contre la précarité énergétique et les effets néfastes
du réchauffement climatique et doit continuer la sensibilisation auprès
des potentiels consommateurs et des pouvoirs publics.
Christophe GBOSSOU
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