L'absence de structures de transformation entraîne en moyenne la perte de 15% de la production ivoirienne de fruits et légumes. D'après un rapport du Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI), il découle de cette situation un énorme manque à gagner pour le pays.
En effet, la Côte d'Ivoire, qui est le leader ouest-africain de la production des fruits et légumes et qui représente 50% des exportations de produits horticoles de la région, ne transforme que 1% de sa production.
Le rapport indique que cette situation pourrait être toute différente quand on sait que la combinaison des facteurs climatiques et de sa position géographique, ainsi que son appartenance à la Cédéao, un marché de 300 millions d'âmes, en font un hub naturel pour tout investisseur désireux de s'impliquer dans la transformation de ces produits.
Toutefois, si le pays s'impose par la quantité de sa production horticole, il reste deuxième quant à la superficie cultivée, se classant juste derrière le Nigéria.
Publication autorisée par Agence Ecofin
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