Selon le site de la Banque Africaine de Développement (BAD), sept pays africains (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Nigéria) se sont réunis à Abudja, au Nigéria du 24 au 28 mars 2014, et ont signé un accord qui les engage tous, pour la gestion, la protection, la conservation et l'usage équitable des ressources souterraines qui s'étendent sur plus 2, 5 km2. Ces ressources concernent les aquifères de l'Iullemeden et Taoudeni/Tanezrouft.
La création de ce mécanisme de concertation, qui est une première pour l'Afrique de l'Ouest, vient de l'aboutissement d'une initiative de la %u2018'Facilité Africaine de l'Eau (AFE) qui en 2010 avait accordé un don de 1,2 million d'euros (environ 656 millions de FCFA) à l'Observatoire du Sahara et du Sahel. Ce don était destiné à rassembler les informations pour opérer un état des lieux des ressources en eaux souterraines dans la région, des risques associés à la surexploitation et au changement climatique et des conditions requises pour mettre en oeuvre une gestion intégrée et concertée de ces systèmes aquifères.
Une étude menée en 2013 avait confirmé une énorme potentialité en ressources en eaux souterraines s'étendant sur 2,5 millions km2 de cette zone avec une profondeur d'au moins 300 m, et insuffisamment exploitée (0, 5 à 3%).
Dr Arnaud Zagbaï (le texte est de l'auteur, (source : site de la BAD))