Le ministère de l'hydraulique et de l'assainissement, avec l'unité de coordination du Pepam, a organisé un atelier de restitution d'une étude sur la délégation de gestion des unités de potabilisation dans le Faboli. Cet atelier qui s'est tenu à Ndioum a servi de prétexte pour les autorités déconcentrées représentant l'Etat et les autorités locales de revenir sur la réforme importante engagée par le Sénégal dans le cadre de l'eau en milieu rural.
Il faut se rappeler que la gestion de l'eau en milieu rural depuis les indépendances a été exclusivement assurée par l'Etat. Pour beaucoup plus d'efficacité et une qualité du service, l'Etat, à travers une délégation de service public, a décidé d'associer les acteurs privés ainsi que les populations dans la gestion des forages en milieu rural. Ce programme a été réalisé dans le cadre du projet Pepam IDA financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars.
Lors de l'atelier, les intervenants ont mis en exergue l'intérêt du projet. Ainsi, El Hadj Ibrahima Thiam, conseiller technique du ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, est revenu sur la loudeur qui entoure la gestion des installations en milieu rural, d'où l'impérieuse nécessité de confier la maintenance ainsi que l'exploitation à des privés sans pour autant que l'Etat se désengage totalement. A cet effet, il considère que "gérer 1.500 ouvrages sur l'entendue du territoire n'est pas simple c'est pourquoi la démarche initiée par l'Etat à travers cette réforme est salutaire"...
Saliou Fatma LO
Source : www.lesoleil.sn
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