L’éducation de qualité est un défi à relever au Burkina Faso. L’échec scolaire, le décrochage scolaire, la marginalisation des enfants vivant avec des handicaps ou des déficiences ne sont pas des fatalités. Nous en connaissons les facteurs favorisants. Elles sont diverses et variées mais pas insurmontables. Du parent à l’autorité éducative en passant par l’enfant, l’enseignant, l’institution scolaire, l’institution universitaire et les directeurs, les encadreurs pédagogiques, les responsabilités sont partagées.
L’inadéquation formation/emploi, cet autre cause du chômage des jeunes diplômés est à examiner avec beaucoup d’attention. Instaurer un dialogue politique en éducation et fonder un nouveau contrat social pour l’éducation mettrait chaque partie prenante devant ses responsabilités. La qualité des contenus à transmettre, la qualité de la manière de les transmettre, la qualité des moyens humains et matériels à investir sont tous des éléments qui participent de la qualité globale de l’éducation. Les enjeux se situent donc autour de l’impérieuse nécessité de refonder l’éducation nationale dans une claire vision de nos ambitions pour notre Patrie. Cela appelle la prise de décision dans une démarche dialectique et inclusive.
L’éducation est une œuvre de longue haleine qui part de la cellule familiale pour atteindre la sphère sociétale. L’Etat, garant régalien de l’éducation a un rôle capital à jouer. La réussite d’une éducation nationale exige cependant la contribution de chacun et de tous. L’école d’aujourd’hui, c’est le Burkina Faso de demain. Construisons-la dans un sursaut de solidarité.
réflexion faite par: Aoua Carole BAMBARA CONGO
INSS/CNRST
Source autorisée: lefaso.net
Pour en savoir plus: Quelle éducation pour le Burkina Faso aujourd'hui et demain ? (943 hits)