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Appui à la création d'un port et d'une zone franche au NIGERIA



  • Tunis, le 27 avril 2005
    Le fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) appuiera une étude de faisabilité du développement d'un port en eau profonde et d'une zone franche au Nigeria.

    Le Conseil d'administration du Fad a approuvé aujourd'hui à Tunis un don de 1,2 millions d'unités de compte (UC*) équivalant à 1,81 millions de dollars EU pour financer le L'étude de faisabilité du port en eau profonde et de la zone Franche d'Olokola.

    L'étude consiste à déterminer la faisabilité technique ainsi que la viabilité économique et financière du projet envisagé et portant sur la mise en place d'un complexe portuaire en eau profonde et d'une zone franche à la frontière des états d'Ogun et d'Ondo de la République fédérale du Nigéria.

    Il appuiera les efforts déployés par les autorités afin de répondre aux exigences d'une économie de marché en évolution constante et régie par la compétition, la politique nationale au niveau du secteur des transports nigérian est destinée à la mise en place d'un système de transport adapté, sans risques, respectueux de l'environnement et efficace.

    Si elle s'avère faisable, l'étude débouchera sur un projet susceptible d'avoir des avantages socioéconomiques considérables sur le plan de la réduction de la pauvreté au niveau des états concernés. À titre d'estimation générale et, ce, dès le début des travaux de génie civil et de la mise en oeuvre du projet, l'on pourrait s'attendre à la création de près de 5 000 nouveaux emplois au niveau du port et de la zone franche.

    Au terme, le projet d'Olokola pourrait attirer en tant que plaque tournante, dans le cadre des liaisons maritimes avec l'Afrique de l'ouest, des navires de ligne individuels ou d'autres affiliés à des conférences maritimes en provenance et à destination de pays européens, américains et asiatiques majeurs. Le port pourrait aussi attirer le trafic en transit en provenance et en direction de pays enclavés comme le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

    Le coût total de l'étude est estimé à 1,54 millions d'UC, équivalant à EU$ 1,77 millions. Le Fad financera 78% de l'étude tandis que les états d'Ondo et d'Ogun assureront conjointement le financement du reliquat de 22%.
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