Dans une dépêche publiée sur le site web de la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD), Luc Gnacadja, le Secrétaire exécutif de la CLD, indique que l'entente de Rio+20 annonce une nouvelle ère dans la façon dont  les terres sont gérées.

L'entente vise à réduire l'écart croissant entre la dégradation des terres et sa restauration, à surveiller la dégradation des terres au niveau mondial et à améliorer la science qui guide ces actions. Cette approche scelle les lacunes les plus graves auxquelles les acteurs ont dû faire face dans leurs efforts de lutte contre la désertification et la dégradation des terres et pour atténuer les effets de la sécheresse.

"En 1992, la réunion de Rio a donné lieu à une lutte contre la dégradation des terres. Rio 2012 a donné naissance à un nouveau paradigme, la neutralité de la dégradation des terres", a déclaré M. Gnacadja après la Conférence.

"Avec un tel résultat, il nous faut maintenant passer de la parole aux actes, pour lesquels le besoin de synergies ne peut pas être surestimé. Le résultat de la Conférence peut stimuler les synergies nécessaires pour que les différents acteurs livrent ensemble. Il fournit un environnement favorable à ce que les Conventions de Rio travaillent efficacement en particulier au niveau local pour soutenir la sécurité alimentaire", a déclaré M. Gnacadja.

"Afin d'assurer une mise en oeuvre en temps opportun, la CLD, à travers des partenariats efficaces entre toutes les parties prenantes, sera le fer de lance et facilitera la surveillance mondiale de la dégradation des terres et la restauration des terres dégradées, en particulier dans les zones arides. Nous allons renforcer les capacités grâce à la gestion des connaissances et le partage des connaissances. "

"À cette fin, nous allons mettre à profit la science et les enseignements tirés des réussites au niveau local. Nous allons également promouvoir l'adoption et la mise en oeuvre de politiques nationales et de mesures de gestion pour contrer les effets de la sécheresse, s'y préparer et gérer le risque dans toutes les régions et tous les pays qui y sont sujets ", at-il dit.

"Viser la neutralité de la dégradation des terres est la façon de connecter le but et les synergies d'entraînement  avec la mise en oeuvre des Conventions de Rio aux niveaux local et du paysage dans les pays en développement," a conclu M. Gnacadja.

Source: Secrétariat de la CLD

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