L'Afrique possède près de la moitié de toutes les terres utilisables non cultivées de la planète. Ce sont environ 202 millions d'hectares qui pourraient être ainsi exploités. Elle affiche pourtant le niveau de pauvreté le plus élevé du monde. Ses piètres performances sur le front du développement suggèrent qu'elle n'a pas tiré parti de ses abondantes terres agricoles et ressources naturelles pour enclencher une croissance partagée et soutenue.
Intensifier les progrès
Le rapport de la Banque mondiale intitulé " Securing Africa's Land for Shared Prosperity ", affirme que la mauvaise gouvernance des terres - qui permet de déterminer et d'administrer les droits fonciers - pourrait bien être à incriminer. C'est ce que vient de découvrir la Banque mondiale 10 ans après le célèbre essai de l'économiste Hernando de Soto The Mystery of Capital: Why Capitalism Triumphs in the West and Fails Everywhere Else.
Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, le rapport de la Banque mondiale propose un plan en dix étapes pour améliorer la gouvernance foncière et contribuer ainsi à révolutionner la production agricole et à éradiquer la pauvreté en Afrique. Sous réserve que les dirigeants africains le veuillent et que leurs partenaires au développement les soutiennent, il suffirait d'un budget de seulement 4,5 milliards de dollars étalé sur dix ans.
Source autorisée : Agence Ecofin
Un plan de reforme foncière de 4,5 milliards $ pour éradiquer la pauvreté en Afrique (675 hits)
Télécharger le rapport Securing Africa’s Land for Shared Prosperity (pdf) (596 hits)