Le cluster composé de Green Gold Energy, BeGreen, et Bio Cleanergy présente à la COP22 à Marrakech (Maroc) fait dans les énergies renouvelables donc l’importance dans la lutte contre le réchauffement climatique n’est plus à démontrer.
En effet, ces jeunes promoteurs dont la moyenne d’âge est de 30 ans excellent dans la fabrication de la biomasse solide à partir des déchets organiques généralement jetés.
Il s’agit notamment du marc du café, les coques d’amandes et de noix, des grignons d’olive et des déchets du bois.
À partir de ces déchets, le trio de petites et moyennes industries (Pmi) sont arrivés à fabriquer des biocombustibles destinés au chauffage, à la cuisson domestique et aux fours des quartiers.
À la question pourquoi biocombustibles, Oussama El Khoudi, le co-fondateur de Green Gold energy explique : «parce qu’ils sont plus performants que le bois usuel et le charbon. Et ils émettent moins de 30% de CO2 par rapport au bois courant.
Pour la performance, c’est plus de deux fois que bois usuel. Et lorsqu’on utilise ces biocombustibles, on arrive à préserver l’environnement jusqu’à la réduction de la facture énergétique entre 40 et 50%.
Au plan économique, les prix sont à peu près que ceux du bois. En attendant d’étendre ses activités à travers le pays (Maroc), le Clusterbio fuel est actuellement basé dans les villes de Tanger, Ouezzane, Casablanca et Marrakech.
Pour l’instant, d’après M. Oussama, «des ventes se font sur commande». Et dans l’objectif de mettre davantage leurs produits à la portée des populations, notamment les ménages, les jeunes promoteurs sont en train de procéder à la multiplication des points de vente dans les villes du pays où il n’y a en pas.
Le process de fabrication de cette biomasse se fait généralement par le séchage, broyage et le compactage, après la collecte des déchets ici et là.
