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Vers un avenir sans CO2 : Qui va montrer l’exemple ?



  • Les pays en développement sont destinés, à terme, à contribuer le plus au réchauffement planétaire et au changement climatique, mais il ne faut pas s’attendre à ce que leur propension croissante à émettre du CO2 se modifie tant que les pays développés ne feront pas plus pour réduire leurs propres émissions. Ce constat est une des idées-force qui ressortent d’une réunion-débat organisée le 19 octobre à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international sur le thème : « Émissions faibles et attentes fortes : Pour des mesures sur le climat qui contribuent au développement ».


    Ce débat réunissait quatre personnalités représentant les grandes composantes du mouvement international qui prône l’arrêt ou, au minimum, le ralentissement du changement climatique qui risque, aux dires de beaucoup de scientifiques, de causer des dégâts considérables et irréversibles à notre planète d’ici la seconde moitié du siècle. L’utilisation des combustibles fossiles, l’agriculture et le déboisement ont été identifiés comme les principales causes humaines de ce changement climatique.



    Les quatre personnalités en question étaient Heidemarie Wieczorek-Zeul, ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du Développement, Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Valli Moosa, président de l’Union mondiale pour la nature, et Jon Williams, responsable du groupe Développement durable de HSBC Holding, société mondiale de services bancaires et financiers.


    Source : Banque Mondiale
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