Le Sénégal a réorganisé les activités d'orpaillage sur son territoire en les conditionnant d'une autorisation d'orpaillage qui n'est délivrée qu'aux " personnes physiques de nationalité sénégalaise ", rapporte Sud Quotidien.
Ladite autorisation est délivrée par l'administration des mines après avis des autorités de la collectivité locale, afin d'assainir ce secteur jusque-là pris d'assaut par des ressortissants de différentes nationalités. Selon la réglementation, les détenteurs de cette autorisation sont tenus de fournir aux autorités compétentes " toutes informations sollicitées ayant trait aux données géologiques, à l'équipement utilisé, à la production et au personnel ".
"Ces nouvelles dispositions nous permettront d'avoir l'oeil sur tout ce qui se passe dans les sites d'orpaillage. Nous aurons des statistiques fiables, contrôlerons l'activité de près, notamment en termes de respect des normes environnementales, d'hygiène et de santé, ainsi qu'en termes de quantité d'or annuellement commercialisée au Sénégal " a relevé un responsable du service des mines de la région de Tambacounda, lors de la remise symbolique, le 16 juillet dernier, de la première carte d'orpailleur à Abou Traoré, porte-parole des orpailleurs sénégalais de Diyabougou.
Pour plus de lisibilité, les autorités sénégalaises ont exigé que les métaux et pierres précieux à l'état brut issus de l'orpaillage soient vendus exclusivement au niveau des comptoirs d'achat régulièrement autorisés dans le pays.
Source autorisée: Agence Ecofin
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07/10/24 à 12h30 GMT