L'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ambitionne de se doter d'un cadre communautaire de gestion des ressources minières pour ses huit Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo).
Un atelier de quatre jours s'est ouvert en ce sens, le 25 juin à Dakar au Sénégal, et devra s'achever avec un programme triennal 2014-2016 commun sur l'activité minière, a rapporté le 27 juin le quotidien Le Soleil.
" A terme, cette rencontre pourra aboutir à la mise en place d'une législation communautaire dans laquelle tous les Etats membres de l'Union se retrouvent pour faire du secteur minier un véritable levier de développement ", a expliqué le Commissaire chargé du département de la sécurité alimentaire, de l'agriculture, des mines et de l'environnement, Ibrahima Diémé. " Il faut une traçabilité des recettes minières, ce qui n'est pas souvent le cas dans nos Etats. Nous allons réfléchir sur la gouvernance minière pour faire du secteur un porteur de croissance ", a-t-il précisé.
Les pays membres de l'Uemoa disposent d'un riche sous-sol et ont inscrit la mise en valeur de leurs ressources minières dans leurs stratégies de relance économique. Ils sont engagés dans l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et rivalisent de mesures pour devenir des pays conformes de cette norme.
Source autorisée : Agence Ecofin
07/10/24 à 12h30 GMT