Le Mali veut faire de son secteur rural le fer de lance de sa croissance. Pour y parvenir, le pays s'est doté d'une stratégie de développement intégré du secteur rural. Ce document, qui concerne 22 bassins de production agricole, pastorale, halieutique et forestière donne une place prépondérante à Ségou et à l'Office du Niger. Il était donc question, entre autres objectifs, de procéder à une évaluation des limites à l'extension du réseau d'irrigation et des conditions d'exploitation des périmètres, en termes de rendement et de productivité, de l'Office du Niger.

C'est ce à quoi s'est attelée l'équipe gouvernementale composée du ministre du Développement Rural, le Dr Bocari Tréta, de son homologue en charge de l'Elevage et la Pêche, Nango Dembélé, et du PDG de l'Office du Niger, Amadou Boye Coulibaly, au cours d'une tournée dans la zone couverte par l'office.

L'organisme, dont l'action se manifeste à tous les niveaux de la production agricole nationale, est surtout en proie à une insuffisance de financement pour les aménagements et les réhabilitations, ont-ils notés. Les officiels ont aussi pu constater, par ailleurs, l'absence d'unités industrielles de transformation et de conservation des produits maraîchers, ainsi que des difficultés dans le fonctionnement des organisations paysannes. A cet ensemble de difficultés s'ajoutent l'insuffisance du système de drainage et la prévalence des maladies liées à l'eau.

Cependant, ces difficultés n'ont pas empêché l'organisme d'exploiter 115 349,18 hectares, et de produire 655 378,71 tonnes de riz avec un rendement moyen de 5,682 tonnes par hectare durant la campagne 2012-2013.

Les prévisions de la campagne 2013-2014 tablent sur 106 767 hectares destinés à produire un rendement moyen de 6,287 tonnes par hectare.

Source autorisée :  Agence Ecofin