Pour les îles du Pacifique comme Palaos, Tuvalu ou Kiribati, les implications du changement climatique sont claires - et désastreuses. Les gouvernements de ces États insulaires ont d'ores et déjà commencé à planifier la relocalisation de populations entières pour faire face à la montée des eaux et à la disparition subséquente de leur territoire. Mais le changement climatique menace également les modes de vie de manière plus subtile et contraint des familles du monde entier à rechercher par elles-mêmes le moyen de s'en sortir.
Octavio Rodriguez, originaire de Sucre, en Colombie, a dit : " Les pluies ont été intenses - très intenses. Autrefois, la saison des pluies durait deux mois, novembre et décembre, et le niveau des eaux atteignait de 20 à 30 cm. Désormais, ces six ou sept derniers mois, il a atteint plus de 2 m. C'est du jamais vu. Nous ne voulons pas quitter nos terres : notre passé, nos souvenirs, nos ancêtres sont ici. Nous ne voulons pas aller ailleurs ; nous ne saurions pas quoi faire là-bas. Nous glisserions dans la délinquance. Nous tomberions dans un cycle de pauvreté comme ça arrive en ville. "
M. Rodriguez est l'une des nombreuses voix enregistrées dans Moving Stories, une nouvelle compilation d'entretiens réalisée par le Climate Outreach and Information Network (Impact climatique et réseau d'information) auprès des habitants des zones affectées par le changement climatique. Pour beaucoup, le problème est de réussir à modifier leur mode de vie sans abandonner tout ce qui est familier...
Source : IRIN
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07/10/24 à 12h30 GMT