Le Groupe de travail ouvert sur les objectifs de développement durable, qui cherche à fixer des objectifs de développement post 2015, s'est réuni au cours de cette semaine au Siège de l'ONU à New York pour examiner les diverses questions qui devront être intégrer au développement. Il s'agit, entre autres, du changement climatique, de la protection des océans, mais aussi de l'importance de la paix, de la sécurité et de la primauté du droit.
L'Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, qui a participé aux travaux sur l'aspect paix et développement, a souligné que la paix est au centre du développement, le développement est nécessaire pour la paix et que les droits de l'homme sont essentiels pour la paix durable.
Pour Mary Robinson cette réunion était l'occasion de revenir sur les efforts que son bureau mène dans la région des Grands Lacs avec l'Accord cadre dit " de l'espoir ". Cet Accord cadre pour la paix dans le région des Grands Lacs a été signé par 11 pays qui se sont mis d'accord sur un plan d'action en 15 points.
Selon l'Envoyée spéciale, l'exécution de cet Accord est assez bonne et les progrès pourront en être évalués en septembre prochain. La récente adoption de la Loi sur l'amnistie votée par le parlement de la RDC est, selon Mary Robinson, très importante. Il reste maintenant à mettre en oeuvre les "Déclarations de Kampala".
Aussi l'Envoyée spéciale se félicite du fait qu'il y ait une plateforme pour les femmes prévue dans l'Accord, qui apporte de la visibilité aux femmes par un appui dans la lutte contre les violences faites aux femmes notamment.
" Ce qui est très importants avec ce plan d'action c'est que tous les chefs d'État de la région ont un travail à faire sur le plan économique et politique, et que tous les secteurs -société privée, femmes, jeunes...- doivent à présent tenir les gouvernements responsables ", a déclaré l'Envoyée spéciale pour la région des Grand Lacs. Cela devrait, selon elle, permettre de concrétiser une paix durable dans la région.
Mary Robinson a regretté les récentes tensions entre la RDC et le Rwanda, soulignant, entre autres, qu'il s'agit d'un problème de 20 ans, qui date du temps du génocide rwandais.
Selon l'Envoyée spéciale, les chefs de la région doivent parler ensemble et décider de comment aller de l'avant car cette région a suffisamment de richesse pour tous les pays de la sous région et leurs peuples.
" Je crois que l'Accord cadre donne un contexte réel pour le développement et la paix durable des peuples de la région et c'est ca l'Accord cadre de l'espoir ", a enfin déclaré Mary Robinson.
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07/10/24 à 12h30 GMT