Dans un espace francophone connaissant des contextes socio-économiques tendus, les inégalités entre hommes et femmes perdurent ou se créent. Les femmes s’en trouvent plus ou moins impactées. Ces tensions sont le produit d’une crise économique mondiale, accélérée, qui provoque au Nord, un accroissement du chômage et une augmentation des écarts de richesse et au Sud une paupérisation grandissante. Dans la gestion de la vie quotidienne (éducation, santé, nutrition des ménages) qui leur est au Nord comme au Sud socialement allouée, les femmes peuvent se trouver enfermées, notamment se retrouver seules responsables du foyer, perdre des droits, et paradoxalement développer des stratégies de détournement.
Il s’agit ici d’identifier des similitudes et singularités entre Nord et Sud, soit dans la mesure des impacts, soit dans les modes opératoires pour transformer la réalité économique quotidienne. Nous allons voir que chez les plus impactées par la crise, entre solutions basées sur l’économie sociale et solidaire au Nord et informalité plus ou moins encadrée au Sud, l’accès aux ressources s’organise, tout autant que leur gestion, transformation, partage, commercialisation.
Quelques constats et leurs impacts sur la vie quotidienne des femmes
Le contexte économique mondial connaît des accélérations liées à l’amplification d’une mondialisation que les institutions financières internationales ont mise en œuvre selon un modèle économique néolibéral. Ce contexte économique présente aujourd’hui des symptômes durables de dérégulation, endogènes, sous différentes formes et dans divers secteurs. La « crise mondiale », comme on la nomme, affecte autant l’énergie, que l’écologie, les secteurs économique, financier, social, culturel, religieux, alimentaire, sanitaire, éducatif, sécuritaire/militaire, épistémique (hiérarchisé de pensée)... De nombreux rapports – Onu, Banque mondiale, Organisation internationale du travail, ou encore d’ONGs – mettent l’accent sur l’analyse de genre des inégalités économiques que cette crise engendre ou reproduit.
Même si nous n’allons pas ici toutes les citer, nous allons retenir simplement que la crise économique mondiale a augmenté le chômage des femmes. Les chiffres sont différenciés selon les secteurs : 18,3% dans l’industrie, 48,4% dans l’agriculture, secteur qui emploie en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, plus de 60% de femmes. En termes de revenus, les femmes gagnent en moyenne 15% moins que les hommes[1].
L’espace francophone n’est pas épargné.
Déclinaisons africaines et européennes de cette crise
À défaut de s’appesantir sur l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Océanie, les Caraïbes, nous allons commencer par l’Afrique.
L’économie africaine est depuis le début des années 2000 caractérisée par un fort accroissement des échanges commerciaux avec la Chine, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics mais aussi celui des télécommunications[2]. Du seul point de vue idéologique, les relations entretenues entre la Chine et les pays d’Afrique présentent la particularité de tenter de former un front contre l’Occident[3]. Du point de vue économique, elles introduisent une autre conception de la division du travail par la tolérance des écarts de richesses que la Chine connaît[4].
Les investissements des pays arabes en Afrique quant à eux, amorcés à la fin des années 1960, se sont également toujours articulés entre les domaines politique et économique[5]. Avec la crise du pétrole, ces relations ont connu des dérégulations mais depuis l’augmentation du prix du blé entre 2007 et 2008, les pays du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Oman, Qatar), ne pouvant plus se reposer sur les marchés régionaux ou globaux pour nourrir leur population, réorientent leurs investissements en Afrique vers les ports et les aéroports, la culture, les banques, le foncier. Dans ces échanges commerciaux, la religion représente un facteur de pénétration[6], plutôt qu’un moteur.
On peut donc affirmer que les investissements africains de l’Extrême-Orient et du Moyen-Orient se révèlent avant tout économiques, mais présentent une composante idéologique, le tout avec l’assentiment des deux parties. Le système classique de colonisation et des valeurs de subordination qu’il porte, incarné par l’Occident, représente un catalyseur afin de combler le besoin pour les pays émergents de concurrencer ce même Occident sur le terrain du libéralisme, à savoir la libre circulation des capitaux.
Cette concurrence continue d’alimenter des impacts différenciés de genre. Margaret Snyder, ancienne directrice de l’UNIFEM, estime que dans beaucoup de pays africains, les revenus que les femmes génèrent sont évalués à 50% du revenu total de la famille dans les ménages comptant deux époux et à 100% dans les près de 30% de foyers qu’elles gèrent seules. Ce qui signifie que les hommes approvisionnent moins du cinquième d’entre eux[7]. Les femmes constituent 48% de la population active africaine et leur durée journalière de travail est mesurée comme beaucoup plus élevée que celle des hommes, atteignant un ratio de 15 pour 9[8]. Par ailleurs, la mesure de la productivité économique des femmes africaines est clairement illustrée dans leur rôle dans l’agriculture et leurs relations à la terre. Ce sujet a provoqué un ensemble de recherches qui explore le travail des femmes et leurs faibles droits fonciers de la période pré-coloniale à nos jours[9].
Caractéristiques des situations européennes
Un rapport publié en octobre de cette année par le Forum économique mondial[10] dévoile que l’égalité hommes-femmes est loin d’être atteinte. Depuis 2006, dans le secteur professionnel, les opportunités des femmes ont peu augmenté : 60% de celles des hommes contre 56% il y a neuf ans.
Selon la Commission européenne[11], l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes s’établit à 17,8 %.
En outre, en 2011, le taux de chômage s’élevait à 10 % pour les femmes et à 9,7 % pour les hommes[12]. 31,5% des femmes travaillent à temps partiel contre 8,3% des hommes[13]. Les femmes constituent le soutien économique principal dans 10 à 30 % des foyers[14]. Elles continuent à assurer l’essentiel du travail non rémunéré, du travail domestique et du care. Plus de 80 % des familles dites « monoparentales » sont dirigées par des femmes et 34 % de ces familles vivent dans la pauvreté[15]. Par ailleurs, la gouvernance économique européenne est très majoritairement masculine. Les 27 gouverneurs des banques centrales des États membres de l’Union européenne sont des hommes et les organes décisionnels clés au sein de ces organisations comprennent 83% d’hommes. Les 23 membres du conseil des gouverneurs de la Banque Centrale européenne (soit 6 directeurs et 17 gouverneurs des Banques centrales nationales) sont tous des hommes. Dans le secteur privé, le poste de président est occupé à 97% par des hommes, et les membres composant l’organisme décisionnel le plus élevé sont à 89% masculins[16].
Si nous prenons le seul exemple de la France, 30% des femmes travaillent à temps partiel contre 5% des hommes. Sur les 4,1 millions d’actifs à temps partiel, 83% sont des femmes[17]. Pour 28% de ces femmes, le temps partiel ne correspond pas à un choix mais est « subi »[18], et elles souhaiteraient pouvoir travailler davantage. Les femmes n’occupent qu’un quart des postes d’encadrement des entreprises du secteur privé, alors qu’elles représentent près de 46% de la population active[19]. Parmi les 300 000 dirigeants salariés d’entreprises, seuls 17% sont des femmes. Elles ne constituent que 7% des cadres dirigeants des 5 000 premières entreprises françaises[20].
Les choix professionnels féminins sont largement influencés par des stéréotypes de genre. En 2012, 50,6 % des emplois occupés par les femmes sont concentrés dans 12 des 87 familles professionnelles contre 20 familles professionnelles concentrant plus de 50% des emplois occupés par les hommes[21].
Par ailleurs, sur les 38 milliards d’heures de travail domestique réalisées par les Français, 77% sont pris en charge par les femmes. Les Françaises en couple ayant au moins un enfant consacrent 34 heures hebdomadaires de travail domestique contre 18 heures pour les hommes dans la même situation[22].
Analyse des impacts de genre de la situation économique mondiale
Les chiffres continentaux que nous venons de voir sont le résultat de politiques économiques globales sexuées, c’est-à-dire dont les effets sont différenciés selon les genres – par exemple, sur le milliard de personnes les plus pauvres dans le monde, trois-cinquième sont des femmes[23]. Elles sont de plus liées à l’histoire, notamment coloniale, de chacun des pays. Les difficultés d’accès à la terre pour les femmes, les inégalités de répartition de richesse entre hommes et femmes dans les différents pays, même si elles préexistaient, se renforcent aujourd’hui en contexte mondialisé. De plus ces inégalités font boucle. Les positions de repli comme d’isolement (par exemple lié à la déscolarisation des filles) aggravent les situations d’urgence et de survie (notamment l’aggravation de la pauvreté et ses conséquences), que les femmes, dans leur grande majorité, ont la charge de gérer. Elles accélèrent leur traitement, demandant socialement aux femmes de la « base » de répondre parallèlement et simultanément aux demandes croissantes du foyer, dans l’immédiateté et dans la précipitation. En soi, ces situations font violences au même titre qu’elles les engendrent.
Modes de détournement/gestion des violences
En Afrique de l’Ouest francophone, les femmes occupent principalement deux terrains : les marchés, où elles sont quasi seules à commercer, en particulier les fruits et légumes et leur transformation, et les micro-entreprises[24]. Avec les « tontines »[25], elles s’auto-organisent pour faire fructifier leurs petits commerces, dans tous les secteurs. Ce système permet de mutualiser les ressources à un échelon local de proximité. Notons au passage que ces tontines ne peuvent être en aucun cas assimilées à des banques, au microcrédit ou à un système bancaire, au sens où l’argent collecté est entièrement redistribué et ne fait pas l’objet d’accumulation du capital financier.
Avec l’aggravation des crises et l’endettement des ménages, ces tontines se sont transformées en caisses d’épargne, toujours régies par des femmes, intégrant un taux d’intérêt, mais dont les retombées financières sont réinjectées et reviennent aux membres de la caisse. Les richesses sont alors redistribuées ou affectées à d’autres dépenses comme celles de santé ou d’éducation. Dans la majorité des cas, les activités de ces femmes ne visent pas un retour sur investissement d’ordre financier. Elles recherchent une plus-value sociale, en développant conjointement des services connexes comme la reconstruction d’écoles, la réhabilitation d’hôpitaux ou de maternités, voire le réaménagement du territoire par la réparation des routes, ce qui profite à l’économie globale de la région ou du pays[26].
Néanmoins, les obstacles rencontrés sont majeurs : les besoins de formation sont très importants (alphabétisation dans la langue locale, puis en français, apprentissage de la gestion d’entreprise et de l’informatique, …) tandis que l’écoulement des produits est largement obstrué. Mévente, destruction de la production, coûts de transport prohibitifs, circuits de distribution verrouillés, projets d’exportation limités, impayés, nuisent à l’expansion du commerce de ces femmes[27]. De plus, elles cumulent, dans la même journée, activités pour l’entreprise et activités du foyer : chercher l’eau, le bois de chauffe, s’occuper des enfants, soigner les anciens..., production qui n’est pas reconnue comme productrice de valeur. Alors, même si elles travaillent plus que leurs maris, leurs revenus sont moindres[28].
Depuis 2000, des hommes ont commencé à investir les caisses d’épargne, les mutuelles de santé que ces femmes ont créées et en ont pris les rênes. Les taux, comme l’affectation des crédits, ou les sanctions pour les mauvaises payeuses, ne se décident plus collectivement. Ce changement radical s’intègre dans un mouvement plus global de mainmise d’hommes, et en particulier de membres de confréries religieuses, sur l’économie, y compris celle dite populaire ou solidaire, au service des besoins de la population[29].
En Europe francophone et au Québec, des femmes en situation de précarité économique se sont engagées dans le mouvement ancien de l’économie sociale et solidaire. L’objectif de leurs entreprises est d’agir à trois niveaux : social, économique et politique[30]. S’adressant à un public large, ces femmes, auto-employées ou bénévoles, accompagnent des citoyennes pauvres ou en difficulté habitant à proximité, en les orientant, par le biais de formations, sur le marché du travail ou en les aidant à créer leur propre outil de travail. Elles ne sont pas à l’abri de difficultés. L’obligation de résultats et les délais courts par définition car liés au marché global rendent les actions parfois impossibles. La logique de « rentabilité » entraîne également la recherche de performance pour rester sur un mode de production compétitif. Et puis la question de la pauvreté reste pleine et entière. Ces femmes sont toujours à la recherche d’un habitat décent, de soins et de sécurité, si bien qu’une partie de l’efficacité est perdue à travailler dans l’urgence. L’option est alors au recueil et au travail avec les initiatives portées par les groupes de « base », afin de poursuivre les actions au niveau local, y développer des expertises, ce qui n’empêche pas de développer une analyse au niveau global.
Pour conclure, les paradoxes de la crise économique mondiale peuvent se caractériser dans l’espace francophone par l’émergence d’alternatives pour faire face à la précarité et à la paupérisation. Et ce paradoxe est sexué, dans le sens où les alternatives sont majoritairement portées par des femmes alors que le pouvoir économique formel est très globalement masculin.
Les femmes, en tant que gardiennes du foyer, assument un rôle qui entretient une ambivalence entre responsabilité et exclusion des modes de prise de décision. Cette ambivalence révèle l’étroitesse de l’intersection entre la sphère privée et la sphère publique. Autrement dit, au Nord comme au Sud, tant que les responsabilités, y compris celles liées à la prise en charge de la survie des populations et du pays, se situent dans le privé – éducation, santé, nutrition… –, et les solutions d’organisation collective de ces responsabilités – caisse d’épargne, mutuelle de santé, services de proximité… – demeurent à une échelle familiale, dite « d’usage », la reconnaissance des savoirs et des acquis liés à ce rôle est négligée. Dès qu’elle forme masse, cette prise de responsabilités est soustraite par les représentants mâles au pouvoir, à savoir les chefs religieux ou l’État. Les rapports de pouvoir au sein des relations sociales jouent alors amplement leur rôle de maintien des hommes aux postes de prise de décision, là où le savoir est sacralisé, et des femmes au foyer, quitte à accentuer leurs difficultés à fréquenter les écoles ou les lieux sociaux, espaces d’apprentissage des savoirs dominants et reconnus.
Parallèlement, en n’étant pas publics, les détournements économiques des femmes de la « base » créent contrepouvoir, et ce pouvoir alimente une informalité, produit et productrice à son tour de paradoxes, en contexte mondialisé. Cette informalité interroge les dérégulations des systèmes macro-économiques en œuvre et les rapports de pouvoir qui les structurent. On peut dire qu’elle interroge la crise économique mondiale.
Joelle Palmieri
19 novembre 2014
Contribution produite lors du colloque international%u2028« Femmes, Paix et Développement en Francophonie », organisé par l’OIF et le CRDI, les 26 et 27 novembre 2014 à Dakar, Sénégal.
[1] Xinhuanet 2009, 22 millions de femmes risquent de perdre leur emploi, <http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/06/content_852772.htm>, consulté le 13 janvier 2010.
[2] Lafargue, François 2005, « La Chine, une puissance africaine », Perspectives chinoises, n° 90, Varia (juillet-août 2005), <http://perspectiveschinoises.revues.org/900>, consulté le 24 janvier 2010.
[3]Gu, Xuewu 2005, « China Returns to Africa, in Trends East Asia (TEA) », Studie n° 9 (février 2005), <http://www.ruhr-uni-bochum.de/oaw/poa/pdf/TEA%20S9.pdf>, consulté le 20 octobre 2008.
[4] La Chine occupe le 5e rang des pays où l’écart des richesses entre riches et pauvres est le plus grand. L’Afrique du Sud occupe le 3e rang après l’Inde et le Brésil. Voir Globalis, <http://globalis.gvu.unu.edu/>, consulté le 13 janvier 2010.
[5] Otayek, René (dir.) 2004, « Religion et globalisation : l’islam subsaharien à la conquête de nouveaux territoires », La revue internationale et stratégique, LII, hiver 2003-2004, p. 51-65.
[6] Ibid.
[7] Sur cent ménages, trente sont gérés exclusivement par des femmes. Sur les soixante-dix restant, trente-cinq le sont par une femme et deux hommes. Les hommes n’alimentent donc que 17,5 des ménages, soit moins d’un sur cinq.
[8]Snyder, Margaret 2000, Women in African Economies: From Burning Sun to Boardroom, Kampala : Fountain Publishers, 353 p. ; Snyder, Margaret 2002, « Women's Agency in the Economy », inTripp, Aili Mari & Kwesiga, Joy (dir.), The Women’s Movement in Uganda. History, Challenges and Prospects, Kampala : Fountain Publishers, 256 p.
[9] Voir les politiques genrées de la terre (SAFERE Southern African Feminist Review 1995, Gendered Politics of the Land, I (1), Harare : SAPES Books for Southern African Regional Institute for Policy Studies), un ouvrage de Shamim Meer qui met l'accent sur les droits des femmes, leur statut politique (Meer, Shamim 1997, Women, Land and Authority: Perspectives from South Africa, Londres : Oxfam and David Philip, 146 p.) et l’ouvrage dirigé par Fahy Bryceson, une collection où les contributeurs retracent une série d'événements (comme la guerre et le sida) et les processus locaux et mondiaux, y compris les programmes d’ajustement structurel, qui façonnent les rôles des femmes en tant qu’agricultrices(Bryceson, Fahy (dir.) 1995, Women Wielding the Hoe: Lessons from Rural Africa for Feminist Theory and Development Practice, Oxford : Berg Publishers, 288 p.).
[10] « The Global Gender Gap Report 2014 », World Economic Forum 2014, http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2014/, consulté le 19 novembre 2014
[11] « Gender pay gap statistics », Eurostat 2014, http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/Gender_pay_gap_statistics, consulté le 19 novembre 2014.
[12] Ibid.
[13] Ibid.
[14] Ibid.
[15] Ibid.
[16] « Women and men in leadership positions in the European Union”, 2013, European Commission - Directorate-General for Justice, http://ec.europa.eu/justice/gender-equality/files/gender_balance_decision_making/131011_women_men_leadership_en.pdf, consulté le 19 novembre 2014
[17] « Temps partiel selon le sexe et la durée du temps partiel en 2013 », Insee, http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATCCF03242, consulté le 19 novembre 2014
[18] Ibid.
[19] Ibid.
[20] Ibid.
[21] Fabien Guggemos et Joëlle Vidalenc, « Une photographie du marché du travail en 2012 », division Emploi, Insee 2013, http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1466, consulté le 19 novembre 2014.
[22] Ibid.
[23] PNUD2006,Taking Gender Equality Seriously, p. 3, <http://www.undp.org/women/docs/TakingGenderEqualitySeriously.pdf>, consulté le 27 mars 2008.
[24]Sagna,Jacques Aimé 2005, La femme compte-t-elle vraiment dans la société africaine?, Agence Fides, <http://www.africamission-mafr.org/fides30.htm>, consulté le 13 janvier 2010.
[25] Ce nom viendrait de « Tonti », nom d’un banquier italien (Lorenzo Tonti) du XVIIe siècle. Ce banquier a innové en utilisant les lois de probabilité pour constituer des rentes.
[26] Palmieri, Joelle 2000, « Le PAS des Africaines », Les Pénélopes, <http://penelopes.org/xarticle.php3?id_article=1750>, consulté le 13 janvier 2010.
[27] Ibid.
[28]Sarr, Sow Fatou 2007, « Toutes les tâches non productives relèvent de la responsabilité des femmes », Le Quotidien, <http://www.sendeveloppementlocal.com/index.php?action=article&numero=634&PHPSESSID=cea6d9b34bb3d3acabc08083a1bebf8f>, consulté le 13 janvier 2010.
[29] Palmieri, Joelle 2003, « Africaines : créativité contre discriminations », Les Pénélopes, <http://penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2815>, consulté le 13 janvier 2010.
[30] Joelle Palmieri, « Créer du lien visible, solidaire et opérationnel », Les Pénélopes, 2002, https://web.archive.org/web/20061125014100/http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=208, consulté le 19 novembre 2014.
07/10/24 à 12h30 GMT