L’initiative qui a débuté il y a 5 ans, grâce au financement de l’Allemagne, permettra également de générer des revenus grâce aux crédits carbone que le PAM réinvestira pour les communautés souffrant d’insécurité alimentaire. Rencontre avec plusieurs familles pour comprendre l’impact de ces fours sur leurs vies et sur l’environnement.
Le « temps » est le premier mot qui vient à l’esprit de Dasash lorsqu’on lui demande quel est l’avantage principal des nouveaux fours.
« Le temps que je passais à ramasser du bois a été divisé par deux. Il y a moins de fumée, je ne me brûle plus et je n’ai plus mal aux yeux » témoigne Dasash Girmaye en montrant son nouveau four « tikikil », ce qui veut dire « le bon » en Amharic.
Le four utilise 60% de combustible en moins qu’un four ouvert, et il peut durer jusqu’à deux ans. Les pièces peuvent être facilement remplacées puisque les fours sont fabriqués localement. Le projet a aussi prévu de faciliter la maintenance et l’installation des fours puisque une personne par village a reçu une formation pour les installer.
« Le PAM distribue des fours écoénergetiques en Ethiopie depuis 2009, mais il y a un avantage supplémentaire dans cette nouvelle phase de l'initiative » explique Hakan Tongul, le chargé de programme du PAM en Ethiopie. « Le projet aura également un impact positif à long terme car chaque four générera des revenus en crédit-carbone qui seront réinvestis pour les communautés »
Communiqué de l'ONU (630 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT