L'Organisation mondiale de la santé (OMS) en partenariat avec la Coalition pour le climat et l'air pur (CCAC) et le gouvernement de Norvège, vient de lancer une campagne mondiale de sensibilisation aux dangers liés à la pollution de l'air pour la santé des individus.
Intitulée 'Respire la vie : un air pur. Un avenir en bonne santé', la campagne mobilise les villes et leurs habitants sur la protection de la santé des populations et de la planète des effets de la pollution de l'air qualifiée de 'tueur invisible'.
Selon l'OMS, la pollution de l'air tue près de sept millions de personnes chaque année soit près de 12% des décès dans le monde. Elle est responsable de 35% des décès liés aux maladies pulmonaires, de 27% des décès dus à une maladie cardiaque, de 34% des décès dus à un accident vasculaire cérébral et de 36% des décès dus à un cancer du poumon.
La campagne 'Respire la vie' vise à réduire de moitié le nombre de décès liés à cette pollution avant 2030 – année cible pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) qui ont été adoptés par l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2015.
'Respire la vie' met en avant les politiques pratiques que les villes peuvent mettre en œuvre pour améliorer la qualité de l'air à travers de meilleurs logements, infrastructures de transports, gestions des déchets et systèmes d'énergie. Elle sensibilise également les individus et les communautés sur les mesures qu'ils peuvent prendre au quotidien pour atteindre un air plus pur tels que l'arrêt de l'incinération des déchets, le développement des espaces verts et le choix de la marche ou du vélo.
L'amélioration des normes de véhicules, la priorisation de transports publics propres, ainsi que l'adoption de poêles et de combustibles alternatifs plus efficaces pour la cuisson, l'éclairage et le chauffage font également partie des actions mises en avant par la campagne dans le but de sauver plus de vies et de protéger l'environnement.
Pour l'OMS et ses partenaires, cette série de mesures visant à obtenir une diminution des polluants pourrait réduire de manière significative le nombre de décès annuels dus à la pollution atmosphérique.
L'organisation basée à Genève a par ailleurs noté que les niveaux de pollution de l'air en milieu urbain ont tendance à être plus élevés dans de nombreuses villes à revenu faible et intermédiaire et dans les quartiers pauvres des villes à revenu élevé. Elle en déduit ainsi que la réduction des polluants peut être particulièrement avantageuse pour la santé des groupes à faible revenu, ainsi que pour les enfants, les personnes âgées et les femmes.
Communiqué de l'ONU (1320 hits)
Pour en savoir plus (1144 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT